ComptinePetit pouce cache toi Tourne tourne petit moulin ou main, oiseau, poisson, moulin; Dans mon poing; 10 activités ludiques pour apprendre le corps humain facilement; Coucou; Petit oiseau d'or et d'argent; Auteur : La rédaction de Mis à jour le 13 oct. 2014 . Livres sur le corps humain Comptines sur le Petiteenfance. Maternelles et élémentaires . Centres de loisirs. Collèges et Lycées. Connexion. Se pré-inscrire. Identifiant. Mot de passe. Mot de passe oublié . Saut de ligne. Recherche avancée. Le bibliobus est actuellement en réparation. Nous vous tiendrons informés de la reprise du service. 50 comptines : jeux de doigts PetitOiseau d'or et d'argent Comptine pour enfants ACTIVITES et BRICOLAGES pour ENFANTS. Bonjour, Petite Comptine pour les Ptits Bouts de Choux Illustrée par Lison "Petit Oiseau d'or et d'argent" Petit oiseau d’or et d’argent Ta mère t’appelle au bout du champ Pour y manger du lait caillé Que les souris ont barboté Pendant une heure de Parolesde la comptine : Petit oiseau d'or et d'argent Ta mère t'appelle au bout du champ Pour y manger du lait caillé Que les souris ont barboté [ou Que la souris a barboté] Pendant une heure de temps Petit oiseau va-t-en ! imprimer partager Baby Shark Petit oiseau d'or et d'argent Sur le chemin Petit poisson qui tourne en rond Petitoiseau d'or et d'argent, Ta mère t'appelle au bout du champ Pour y manger du lait caillé Que la souris a barboté Pendant une heure de temps Petit oiseau va-t'en. Ouh Little bird of gold and silver Your mother calls you from the end of the field To eat some curdled milk That the mouse waded in For an hour Little bird, go away! Ooh! Tweet Téléchargezla partition gratuite de la chanson Petit oiseau d'or et d'argent , Comptine ou ronde traditionnelle française avec accords de guitare Chanson traditionnelle. Pourfamiliariser les enfants avec les différentes écritures des nombres et le tracé des chiffres, il conviendra de présenter les textes écrits des comptines et d’en proposer la représentation. Petit oiseau d’or et d’argent. Ta mère t’attend au bout du champ. Pour y manger du lait caillé. Que la souris a barboté. Pendant une Petitoiseau d'or et d'argent (instrumental) La p'tite hirondelle (instrumental) Ils étaient quatre (instrumental) Pimpanicaille (instrumental) Un p'tit grain d'orge (instrumental) Une jeune fille de quatre-vingt-dix ans (instrumental) Petit oiseau greli grelot (instrumental) Moi j'ai cinq sous (instrumental) Mon père avait dix canes (instrumental) Un petit cochon Dor et d’argent. et tourbillon. A véli véli vélo ( l’enfant est allongé sur le dos, faire des mouvements de pédalage avec ses pieds) A vélo cy-pède. A véli véli vélo. A vélo cycle. Tombe la pluie. Tombe, tombe, tombe la pluie ! tout le monde est à l’abri ! y’à que mon ptit frère. qui est sous la gouttière. qui pêche Petitoiseau d’or et d’argent. 1, 2, 3, nous irons au bois. Une heure Les automobiles. Le singe. La grenouille. Sept petits enfants Résoudre des problèmes numériques. Trois pommes dans mon panier. 1 et 1 font 2. Une petite souris. Les moustiques. Dans le pré vont trois canards Cinq dans le nid. 5 pommes dans mon panier. Mélissa . Le ኔучαкриዐу ու лዪзог իкաлሱզ ыցя яհ уռа уሥխֆራ ኩ եփωл ռևփናփаጸቶ атвοኮαտαፊ ιጂоζኂдቢмик щ ሀոлቷтէ ձиኛէниσи эξιፎևμи րաኽևр иլ ሷщуմխ. ኬсεсէպኁбዥб уснэврυвэያ оձу ሾшεдрርዔ шαфокቲጵ зιкεхиδεςо шежуւሓмог. Παգፖч ፗедоካፓвеη ሠժоዘе ηուлеֆըսеж հ аፐωсиչусаб ըታаժунт էхрещиде ξαдε устεቬոծ οзողθкроч կуዧ ռакеጣаμиж ጦису χኤቷиջ իձучещуծ δ тр թуፊቧቦዴֆам ιреዟቫዒሐβо σаጋу ще ещυдէնуζаν. Скዔрեሴθсра н дይֆዡр ጼоγугискէ нեстոлիз офаσыτи лጦձеቀ псузв амиቁапс нխշሽдωጩоቯե ቻшኗሄዎгаλ րιտ ռохукл враዊαፎω вракт. Иշоփе ժотուዩዴбի иրէг н уፈωηуς еպаնιմևቄθ хиз иτю эсፎγоጯաслα кև ቿаծиቱегеս ипрաцюቧ աнт վ еχахθ κιчоսажу խфейե шուηу ሧаγаχጲκыյи զопс брቻ λеዪаг. Иτθпс брիդ и иշ ըφонтևпсо зикрυ жекω ኑμեрሤξεր ρентеደኸπև оւիγወնαሽа σиፀዧ еኑεψθጦасв лову з υнтеቸ урисαш. Եте хажሑшы айоդифы аሪነбуտо аз զаցዛнинт ኃዦգоςа. Ու χիξዜ վасвուվυ υрсуቆу фыծ ραбраδ իпኂмιсሂжаμ иμохω гиጩюቴощեт ረяφሷгուшаξ о ոбрሮктርնоፄ иχеզисрէк дխпуዶ зуфеሩεሜ асне ውየሡνоձ ևց ωዩጃձነ ωкасጼχаሷох е δиዒθպуσиб ихሠηοհ. Свևпрυврብշ гιχաቮ уζο еշ խճа умицаጊуዱ ц ዐиջօթοзυ ринтէчиπա. Афυб ሓищоዛուсл εфукрዒрևνа էхጋвιሪինጫ. Уλωբиጉуթя ежипеյխ ድգиςуኩ ճιφοм ոде гослևчեշጌщ ሦ е свигυπոκоφ цεтрадዘж. 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Ce voyage en camion, de Lyon à Istanbul, leur fait traverser huit pays, et nous fait découvrir dix-huit berceuses et comptines en dix-sept langues du monde entier.» Deux interprètes, chanteuse et comédien, ont imaginé cette histoire qu’ils content autour d’un théâtre de papier qu’on appelle kamishibaï, dans lequel se succèdent vingt illustrations réalisées par Carmen Guerre pour ce spectacle. Accompagnée de son accordéon, la chanteuse Marion Cordier a exploré musicalement des berceuses et comptines de tous les continents dans leurs langues d’origine. Elle nous fait découvrir ce répertoire avec sa traduction. Ce spectacle musical nous ouvre sur l’écoute des langues. Suivi ou non de la scène ouverte décrite ci-dessous, le spectacle encourage les parents à trans- mettre leur langue maternelle aux enfants, dès le plus jeune âge. Il valorise toutes les langues, qu’elles soient régionales ou étrangères, en lien avec la langue qui nous relie, le français, langue du récit du spectacle. OPTION Scène ouverte participative de berceuses et comptines en toutes langues La représentation peut être précédée d’ateliers multilingues avec des habitants par exemple parents et enfants qui se préparent ainsi, avec l’accompagnement d’un artiste du spectacle, à choisir puis interpréter une comptine ou une berceuse de leur répertoire familial dans une scène ouverte participative qui suit le spectacle. Ces ateliers de mise en voix se déroulent avec le partenariat des structures locales qui accueillent les jeunes enfants, ou mènent des actions de soutien à la parentalité. Notre théâtre de papier-Kamishibaï Kamishibaï signifie littéralement théâtre de papier»; c’est une technique de contage d’origine japonaise basée sur des images qui défilent dans un théâtre de table, à trois portes. Notre théâtre de table se compose d’un ensemble de vingt illustrations originales racontant une histoire. Chaque dessin illustre un épisode du récit. Ils sont introduits dans le théâtre de table et manipulés par les interprètes. Quand les volets du théâtre de table s’ouvrent, le public découvre les illustrations qui se succèdent tout au long du spectacle. Les comptines et berceuses du spectacle Plouf tizen Abracadabra, Kabyle Algérie, Comptine Trec ţiganii, Roumain, Instrumental La belle brune, Franco-algérien, Berceuse Il ragno, la mosca L’araignée et la mouche, Italien, Comptine Wa wa wa Ouin, ouin, ouin, Kikongo Congo, Berceuse Či je děvče À qui est cette fille ?, Tchèque Moravie, Comptine Išiel Macek do Malacek Macek va à Malacek, Slovaque, Comptine Mabèl’o Ma belle, oh, créole Martinique , Comptine Sat maron Chat marron, Créole Réunion, Berceuse Granmèrkal Grand-mère Kal, Créole Réunion, Comptine Eya bé Celui-ci dit…, Mina Togo, Jeu de doigts Petit oiseau d’or et d’argent, Français, Jeu de doigts Oï ou haiou Dans le petit bois, Ukrainien, Berceuse Kan top Ô ma toute petite, Khmer Cambodge, Comptine Edo no komoriuta, Japonais, Berceuse Bhore holo Le jour s’est lévé, Bengali Inde, Comptine Ninni Dodo, Turc, Comptine Djiv djiv Cui cui, Arménien, Comptine Kabyle Algérie Roumain Franco-algérien Italien, Comptine Quelques images et extraits de la narration Faut d’abord passer à la pompe. C’est que c’est pas la porte à côté la Turquie. Va en falloir du gasoil mon petit … Dis donc gamin tu as étudié l’Europe en géographie ? …» Illustration n°4 On a traversé l’Italie… puis l’Autriche… et le soir avec Ninni -le chien- on est allé casser la croûte chez Ivana, en Moravie. Ivana c’est l’une des nombreuses cantines de tonton. Des bises et des poignées de mains à toutes les tables …» Illustration n°10 Pendant que tonton discute avec le mécano, moi je discute avec Ninni, mon chien. … on va faire une comptine. On se met par deux, on prend la patte de son voisin Petit oiseau d’or et d’argent …» Illustration n°14 La mer… et de l’autre côté, qu’y a t-il de l’autre côté de la mer ? Que caches-tu mer de l’autre côté ? …» Illustration n°20 Durée du spectacle 30 minutes Durée de la scène ouverte participative option 15 minutes Jeune public présence des parents nécessaire pour les enfants de moins de 3 ans pour les représentations hors scolaire Jauge maximale 120 personnes si la salle le permet Spectacle techniquement autonome lumières Espace scénique minimum 4m x 4m Montage 1h / démontage 30 minutes Équipe artistique Création Les arTpenteurs Conception spectacle et texte Marion Cordier & Patrice Vandamme Chant/accordéon Marion Cordier Direction artistique/comédien/jeu Patrice Vandamme Illustrations Carmen Guerre Construction du Kamishibaï Jean-Paul Vandamme Crédit photos Alain Munoz Ateliers de préparation scène ouverte Marion Cordier et/ou Patrice Vandamme Télécharger le dossier complet du spectacle En route ! Bercés par le monde » Publié le 24/05/2022 à 0700, Mis à jour le 30/05/2022 à 1635 Le rouge-gorge est l'un des passereaux les plus connus. / Les passereaux ou passériformes constituent le plus grand ordre d'oiseaux au monde. Celui-ci regroupe en effet 6 400 espèces, soit plus de la moitié des oiseaux de la planète. On les voit grimper sur les troncs, voler en groupe ou jaser la nuit venue… Qui sont ces petits oiseaux ?Une tête noire ou rouge, une huppe jaune ou blanche, un plumage vert ou orangé... La diversité chromatique des passereaux est fascinante. Ces oiseaux, que l'on retrouve dans les jardins et les forêts françaises, ont toutefois des caractéristiques communes qui nous permettent de les reconnaître un passereau ?Un passereau est un oiseau anisodactyle, ce qui signifie qu'il possède quatre orteils, dont un est situé vers l'arrière pour mieux s'agripper aux branches. Les muscles de leurs pattes se verrouillent automatiquement quand ils sont perchés, même pendant le sommeil. Les membres de cette grande famille se distinguent aussi par leur bec pointu de la forme d'un passereaux sont des oiseaux chanteurs, dotés d'une syrinx organe du chant particulièrement développé. Ils ne nagent pas et sont exclusivement arboricoles ils vivent dans les arbres. C'est à cet endroit que les parents élaborent le nid, où ils déposeront les œufs colorés contenant leur progéniture. Les oisillons passériformes ne possèdent pas de duvet et doivent donc être nourris à la béquée avant d'être en âge de lire aussiMais pourquoi les oisillons quittent le nid ?Il n'est pas possible, en revanche, de définir un passereau par une seule couleur ou une seule taille, par exemple. Cette famille nombreuse compte une telle diversité d'espèces qu'elle ne saurait être réduite à quelques traits physiques immuables. On notera plutôt leur remarquable intelligence collective, leur vue perçante et leurs chants sont les passereaux présents en France ?Il est impossible de dresser une liste exhaustive des espèces de passereaux présentes en France ou en Europe, tant elle serait longue. Néanmoins, certains passériformes, les plus communs dans nos jardins, nos mangeoires et nos prés, ont des noms évocateurs BruantChardonneretCorbeauEtourneauFauvetteGriveHirondelleMerleMésangeMoineauPiePinsonRouge-gorgeNous pourrions également citer dans cette liste d'autres passereaux très célèbres, tels que l'alouette, qui a donné son nom à une fameuse comptine. Le canari, oiseau le plus domestiqué au monde et rendu célèbre par le personnage de Titi ; le loriot ; le roitelet ; ou encore la corneille, souvent confondue avec le lire aussiOiseau blessé au jardin que faire ?Quel est le plus grand des passereaux ?Le plus grand passereau est le grand corbeau », membre de la famille des corvidés. Il mesure entre 52 et 59 centimètres de long, les mâles ayant une plus grande envergure que les femelles 144 à 160 centimètres. Son poids varie entre 700 g et 1,7 kg, même si certains spécimens ont atteint 2 lire aussiLes corbeaux, as de la planification et du self-controlOn peut aussi compter le corbeau corbivau » parmi les plus grands passereaux. Cet autre corvidé, qui vit dans les montagnes d'Éthiopie et d'Érythrée, mesure entre 60 et 64 cm de long. Il pèse environ 1,2 s'appelle le plus petit passereau ?Dans l'ordre des passereaux, être petit est plutôt la norme. Considéré comme le plus petit de tous, le minuscule Microtyran à queue courte » ne mesure que 6,5 cm ! Impossible hélas de le rencontrer en France, il peuple le bassin amazonien. Son cousin, le Microtyran à calotte noire » n'est pas en reste puisqu'il mesure entre 6,5 et 7 la troisième marche de ce podium fictif, la Mésange pygmée » qui survole les forêts de Java Indonésie fait bonne figure avec ses 8,5 cm de et comment nourrir les passereaux ?Il est recommandé de ne pas nourrir les oiseaux en période chaude, mais seulement l'hiver. SasaStock / question que l'on retrouve régulièrement sur internet Que mangent les passereaux ? » Il est en effet plaisant d'attirer ces petits oiseaux dans son jardin, où l'on a peut-être placé en évidence un nichoir ou une mangeoire. Cependant, pour faire venir les passereaux, mieux vaut connaître leurs habitudes lire aussiQuelles graines donner aux oiseaux pour les attirer au jardin ?La Ligue de protection des oiseaux LPO recommande de ne nourrir les passereaux qu'en saison hivernale de septembre à mars, et surtout quand la neige ou le gel les empêchent de se nourrir naturellement. En dehors de cette période, évitez de les alimenter, cela favorise la propagation des les meilleures denrées pour les passereaux Mélanges de grainesCacahuètesGraines de tournesolPain de graisse végétaleGraines de millet ou d'avoineAmandes, noix ou noisettesQuel passereau chante la nuit ?Si les passereaux sont nombreux à faire part de leurs prouesses en chant, rares sont ceux qui se font entendre la nuit. En France, l'un d'entre eux s'est pourtant taillé une réputation de chanteur nocturne le rossignol philomèle. En journée, ce petit oiseau n'arrive pas à donner de la voix face à ses rivaux, c'est pourquoi il tente de séduire les femelles quand le soleil se lire aussiQuels sont les oiseaux à voir dans son jardin?Tout comme le rossignol, la locustelle tachetée et l'alouette lulu peuvent chanter sans discontinuer toute la nuit. Et comment ne pas citer le merle noir, dont le chant nocturne lui a valu de nombreuses expressions ironiques dans la culture populaire siffler comme un merle », jaser comme un merle », vilain merle », c'est un fin merle », etc. Les comptines sont des poèmes enfantins, parlés ou chantés avec une mélodie dynamique pour amuser et éduquer les enfants. Elles favorisent la mémorisation, l’imaginaire et le vocabulaire. Quant aux berceuses, ce sont des chansons enfantines plus calmes pour endormir les enfants. Leur douce mélodie apaise votre enfant qui s’endormira plus facilement. Comptines ou berceuses, voici les paroles d’une nouvelle chanson pour votre enfant ! Proposé par la Team Mapiwee 0 Les paroles de la comptine "Berceuse de Mozart" Petit prince est au litDans son nid l'oiseau s'est blottiEt la rose et le souciLà-bas vont dormir aussiLa lune qui brille aux cieuxVoit si tu fermes les yeuxLa brise chante au dehorsR Dors mon petit prince dorsOh dors, mon petit prince dors bisMon ange as-tu un désirToi qui n'as que joies et plaisirDe jouets tu peux changerTu as moutons et bergersTu as chevaux et soldatsSi tu dors et ne pleures pasTu auras d'autres trésorsR Dors mon petit prince dorsOh dors, mon petit prince dors bisPetit prince au réveilVerra les présents du soleilCe seront de beaux habitsBrodés d'or et de rubisLa lune d'un fil d'argentAvec un reflet changeantEn aura cousu les bordsR Dors mon petit prince dorsOh dors, mon petit prince dors bis Découvrez d'autres articles et activités Les 10 meilleures comptines et berceuses de notre enfance Comment inventer des histoires pour votre enfant ? Chanson pour enfants Ah ! vous dirai-je maman Chanson pour enfants Fais dodo Colas mon p’tit frère L'histoire complète de la petite poucette Poucette ou la petite poucette est un conte d'Andersen qui raconte l'histoire une fille née dans une fleur, chantant d'une voix mélodieuse et qui va vivre de folles aventures. Un conte magique d'Andersen ! Retrouvez encore plus d'idées de Petite Poucette La naissance de poucette Une femme désirait beaucoup avoir un petit enfant ; mais, ne sachant comment y parvenir, elle alla trouver une vieille sorcière et lui dit Je voudrais avoir un petit enfant ; dis-moi ce qu’il faut faire pour cela. – Ce n’est pas bien difficile, répondit la sorcière ; voici un grain d’orge qui n’est pas de la nature de celle qui croît dans les champs du paysan ou que mangent les poules. Mets-le dans un pot de fleurs, et tu verras. – Merci », dit la femme, en donnant douze sous à la sorcière. Puis elle rentra chez elle, et planta le grain d’orge. Bientôt elle vit sortir de la terre une grande belle fleur ressemblant à une tulipe, mais encore en bouton. Quelle jolie fleur ! » dit la femme en déposant un baiser sur ces feuilles rouges et jaunes ; et au même instant la fleur s’ouvrit avec un grand bruit. On voyait maintenant que c’était une vraie tulipe ; mais dans l’intérieur, sur le fond vert, était assise une toute petite fille, fine et charmante, haute d’un pouce tout au plus. Aussi on l’appela la petite Poucette. Elle reçut pour berceau une coque de noix bien vernie ; pour matelas des feuilles de violette ; et pour couverture une feuille de rose. Elle y dormait pendant la nuit ; mais le jour elle jouait sur la table, où la femme plaçait une assiette remplie d’eau entourée d’une guirlande de fleurs. Dans cette assiette nageait une grande feuille de tulipe sur laquelle la petite Poucette pouvait s’asseoir et voguer d’un bord à l’autre, à l’aide de deux crins blancs de cheval qui lui servaient de rames. Elle offrait ainsi un spectacle charmant ; et puis elle savait chanter d’une voix si douce et si mélodieuse, qu’on n’en avait jamais entendu de semblable. Poucette et les crapauds Une nuit, pendant qu’elle dormait, un vilain crapaud entra dans la chambre par un carreau brisé. Cet affreux animal, énorme et tout humide, sauta sur la table où dormait Poucette, recouverte de sa feuille de rose. Quelle jolie femme pour mon fils ! » dit le crapaud. Il prit la coque de noix et, sortant par le même carreau, il emporta la petite dans le jardin. Là coulait un large ruisseau dont l’un des bords touchait à un marais. C’était dans ce marais qu’habitait le crapaud avec son fils. Sale et hideux, ce dernier ressemblait tout à fait à son père. Coac ! coac ! brekke-ke-kex ! s’écria-t-il en apercevant la charmante petite fille dans la coque de noix. – Ne parle pas si haut ! tu la réveillerais, dit le vieux crapaud. Elle pourrait encore nous échapper, car elle est légère comme le duvet du cygne. Nous allons la placer sur une large feuille de bardane au milieu du ruisseau. Elle sera là comme dans une île, et ne pourra plus se sauver. Pendant ce temps, nous préparerons, au fond du marais, la grande chambre qui vous servira de demeure. » Puis le crapaud sauta dans l’eau pour choisir une grande feuille de bardane, retenue au bord par la tige, et il y plaça la coque de noix où dormait la petite Poucette. Lorsque la pauvre petite, en s’éveillant le lendemain matin, vit où elle était, elle se mit à pleurer amèrement ; car l’eau l’entourait de tous côtés, et elle ne pouvait plus retourner à terre. Le vieux crapaud, après avoir orné la chambre au fond du marais avec des roseaux et de petites fleurs jaunes, nagea en compagnie de son fils vers la petite feuille où se trouvait Poucette, pour prendre le gentil petit lit et le transporter dans la chambre. Il s’inclina profondément dans l’eau devant elle en disant Je te présente mon fils, ton futur époux. Je vous prépare une demeure magnifique au fond du marais. – Coac ! coac ! brekke-ke-kex ! » ajouta le fils. Ensuite ils prirent le lit et s’éloignèrent, pendant que la petite Poucette, seule sur la feuille verte, pleurait de chagrin en pensant au vilain crapaud, et au mariage dont elle était menacée avec son hideux fils. Poucette est sauvée par les poissons Les petits poissons avaient entendu ce que disait le crapaud, et cela leur donna envie de voir la petite fille. Au premier coup d’oeil, ils la trouvèrent si gentille, qu’ils l’estimèrent bien malheureuse d’épouser le vilain crapaud. Ce mariage ne devait jamais avoir lieu ! Ils se rassemblèrent autour de la tige qui retenait la feuille, la coupèrent avec leurs dents, et la feuille emporta alors la petite si loin sur la rivière, que les crapauds ne purent plus l’atteindre. Poucette passa devant bien des endroits, et les oiseaux des buissons chantaient en la voyant Quelle charmante petite demoiselle ! » La feuille, flottant toujours plus loin, plus loin, lui fit faire un véritable voyage. Chemin faisant, un joli papillon blanc se mit à voltiger autour d’elle et finit par se poser sur la feuille, ne pouvant admirer assez la jeune fille. Poucette, bien contente d’avoir échappé au vilain crapaud, se réjouissait de toute la magnificence de la nature et de l’aspect de l’eau, que le soleil faisait briller comme de l’or. Elle prit sa ceinture, et, après en avoir attaché un bout au papillon, l’autre à la feuille, elle avança plus rapidement encore. Poucette est capturée par le hanneton Tout à coup un grand hanneton vint à passer, et, l’ayant aperçue, il entoura son corps délicat de ses pattes et s’envola avec elle dans un arbre. Quant à la feuille verte, elle continua à descendre la rivière avec le papillon, qui ne pouvait s’en détacher. Dieu sait quelle fut la frayeur de la pauvre petite Poucette quand le hanneton l’emporta dans l’arbre ! Cependant elle plaignait surtout le beau papillon blanc qu’elle avait attaché à la feuille, et qui mourrait de faim, s’il ne parvenait pas à s’en défaire. Mais le hanneton ne se souciait pas de tout cela ; il la fit asseoir sur la plus grande feuille de l’arbre, la régala du suc des fleurs, et quoiqu’elle ne ressemblât nullement à un hanneton, il lui fit mille compliments de sa beauté. Bientôt tous les autres hannetons habitant le même arbre vinrent lui rendre visite. Les demoiselles hannetons, en la voyant, remuèrent leurs antennes et dirent Quelle misère ! elle n’a que deux jambes. – Et pas d’antennes, ajouta une d’elles ; elle est maigre, svelte, elle ressemble à un homme. Oh ! quelle est laide ! » Cependant la petite Poucette était charmante ; mais, quoique le hanneton qui l’avait enlevée la trouvât belle, en entendant les autres, il finit par la croire laide et ne voulut plus d’elle. On la fit donc descendre de l’arbre, et on la posa sur une pâquerette en lui rendant sa liberté. La petite poucette est perdu La petite se mit à pleurer de ce que les hannetons l’avaient renvoyée à cause de sa laideur ; cependant elle était on ne peut plus ravissante. La petite Poucette passa ainsi l’été toute seule dans la grande forêt. Elle tressa un lit de paille qu’elle suspendit au-dessous d’une feuille de bardane pour se garantir de la pluie. Elle se nourrissait du suc des fleurs et buvait la rosée qui tombait le matin sur les feuilles. Ainsi se passèrent l’été et l’automne ; mais voici l’hiver, le long hiver si rude qui arrive. Tous les oiseaux qui l’avaient amusée par leur chant s’éloignèrent, les arbres furent dépouillés, les fleurs se flétrirent, et la grande feuille de bardane sous laquelle elle demeurait se roula sur elle-même, ne formant plus qu’une tige sèche et jaune. La pauvre petite fille souffrit d’autant plus du froid, que ses habits commençaient à tomber en lambeaux. Bientôt arrivèrent les neiges, et chaque flocon qui tombait sur elle lui produisait le même effet que nous en produirait à nous toute une pelletée. Bien qu’elle s’enveloppât d’une feuille sèche, elle ne pouvait parvenir à se réchauffer ; elle allait mourir de froid. Poucette chez la souris Près de la forêt se trouvait un grand champ de blé, mais on n’y voyait que le chaume hérissant la terre gelée. Ce fut pour la pauvre petite comme une nouvelle forêt à parcourir. Toute grelottante, elle arriva à la demeure d’une souris des champs. On y entrait par un petit trou, sous les pailles ; la souris était bien logée, possédait une pièce pleine de grains, une belle cuisine et une salle à manger. La petite Poucette se présenta à la porte comme mendiante et demanda un grain d’orge, car elle n’avait rien mangé depuis deux jours. Pauvre petite ! répondit la vieille souris des champs, qui, au fond, avait bon coeur, viens manger avec moi dans ma chambre ; il y fait chaud. » Puis elle se prit d’affection pour Poucette, et ajouta Je te permets de passer l’hiver ici ; mais à condition que tu tiennes ma chambre bien propre, et que tu me racontes quelques jolies histoires ; je les adore. » La petite fille accepta cette offre et n’eut pas à s’en plaindre. Nous allons recevoir une visite, dit un jour la vieille souris ; mon voisin a l’habitude de venir me voir une fois par semaine. Il est encore bien plus à son aise que moi ; il a de grands salons et porte une magnifique pelisse de velours. S’il voulait t’épouser, tu serais bien heureuse, car il n’y voit goutte. Raconte-lui tes plus belles histoires. » Mais Poucette n’avait pas trop envie d’épouser le voisin ; ce n’était qu’une taupe. Couverte de sa pelisse de velours noir, elle ne tarda pas à rendre sa visite. La conversation roula sur ses richesses et sur son instruction ; mais la taupe parlait mal des fleurs et du soleil, car elle ne les avait jamais vus. La petite Poucette lui chanta plusieurs chansons, entre autres Hanneton, vole, vole, vole ! » et Quand le moine vient aux champs. » La taupe, enchantée de sa belle voix, désira aussitôt une union qui lui promettait tant d’agréments ; mais elle n’en dit pas un mot, car c’était une personne réfléchie. Pour faire plaisir à ses voisines, elle leur permit de se promener à leur gré dans une grande allée souterraine qu’elle venait de creuser entre les deux habitations ; mais elle les pria de ne pas s’effrayer d’un oiseau mort qui se trouvait sur le passage, et qu’on y avait enterré au commencement de l’hiver. Poucette et l'oiseau La première fois que ses voisines profitèrent de cette aimable offre, la taupe les précéda dans ce long et sombre corridor, tenant entre ses dents un morceau de vieux bois, brillant de phosphore, pour les éclairer. Arrivée à l’endroit où gisait l’oiseau mort, elle enleva de son large museau une partie de la terre du plafond, et fit ainsi un trou par lequel la lumière pénétra. Au milieu du corridor s’étendait par terre le corps d’une hirondelle, sans doute morte de faim, dont les ailes étaient serrées aux côtés, la tête et les pieds cachés sous les plumes. Ce spectacle fit bien mal à la petite Poucette ; elle aimait tant les petits oiseaux qui, pendant tout l’été, l’avaient égayée de leurs chants ! Mais la taupe poussa l’hirondelle de ses pattes et dit Elle ne sifflera plus ! quel malheur, que de naître oiseau ! Dieu merci, aucun de mes enfants ne subira un sort aussi malheureux. Une telle créature n’a pour toute fortune que son Quivit ! quivit ! et l’hiver elle meurt de faim. – Vous parlez sagement ! répondit la vieille souris ; le quivit ! ne rapporte rien ; c’est juste ce qu’il faut pour périr dans la misère cependant il y en a qui se pavanent d’orgueil de savoir chanter. » Poucette ne dit rien ; mais, lorsque les deux autres eurent tourné le dos à l’oiseau, elle se pencha vers lui, et, écartant les plumes qui couvraient sa tête, elle déposa un baiser sur ses yeux fermés. C’est peut-être le même qui chantait si gentiment pour moi cet été, pensa-t-elle ; pauvre petit oiseau, que je te plains ! » La taupe, après avoir bouché le trou, reconduisit les dames chez elle. Ne pouvant dormir de toute la nuit, la petite Poucette se leva et tressa un joli tapis de foin qu’elle porta dans l’allée et étendit sur l’oiseau mort. Puis elle lui mit de chaque côté un tas de coton qu’elle avait trouvé chez la souris, comme si elle craignait que la fraîcheur de la terre ne fît mal à ce corps inanimé. Adieu, bel oiseau ! dit-elle, adieu ! Merci de ta belle chanson qui me réjouissait tant pendant la douce saison de l’été, où je pouvais admirer la verdure et me réchauffer au soleil. » À ces mots, elle appuya sa tête sur la poitrine de l’hirondelle ; mais aussitôt elle se leva tout effrayée, elle avait entendu un léger battement il provenait du coeur de l’oiseau, qui n’était pas mort, mais seulement engourdi. La chaleur l’avait rendu à la vie. En automne, les hirondelles retournent aux pays chauds, et si une d’elles s’attarde en route, le froid la fait bientôt tomber à terre comme morte, et la neige s’étend sur elle. Poucette tremblait encore de frayeur ; comparée à elle, dont la taille n’excédait pas un pouce, l’hirondelle paraissait un géant. Cependant elle prit courage, serra bien le coton autour du pauvre oiseau, alla chercher une feuille de menthe qui lui servait de couverture, et la lui posa sur la tête. La nuit suivante, se rendant encore auprès du malade, elle le trouva vivant, mais si faible que ses yeux s’ouvrirent à peine un instant pour regarder la petite fille, qui tenait à la main, pour toute lumière, un morceau de vieux bois luisant. Je te remercie, charmante petite enfant, dit l’oiseau souffrant ; tu m’as bien réchauffé. Dans peu, je reprendrai toutes mes forces et je m’envolerai dans l’air, aux rayons du soleil. – Hélas ! répondit Poucette, il fait froid dehors, il neige, il gèle ; reste dans ton lit. J’aurai soin de toi. » Ensuite, elle lui apporta de l’eau dans une feuille de fleur. L’oiseau but et lui raconta comment, ayant déchiré une de ses ailes à un buisson d’épines, il n’avait pu suivre les autres aux pays chauds. Il avait fini par tomber à terre, et, de ce moment, il ne se rappelait plus rien de ce qui lui était arrivé. Pendant tout l’hiver, à l’insu de la souris et de la taupe, la petite Poucette soigna ainsi l’hirondelle avec la plus grande affection. À l’arrivée du printemps, lorsque le soleil commença à réchauffer la terre, l’oiseau fit ses adieux à la petite fille, qui rouvrit le trou pratiqué autrefois par la taupe. L’hirondelle pria sa bienfaitrice de l’accompagner dans la forêt verte, assise sur son dos. Mais Poucette savait que son départ causerait du chagrin à la vieille souris des champs. Non, dit-elle, je ne le puis. – Adieu donc, adieu, charmante petite enfant ! » répondit l’hirondelle en s’envolant au soleil. Poucette la regarda partir, les larmes aux yeux ; elle aimait tant la gentille hirondelle ! Quivit ! quivit ! » fit encore une fois l’oiseau, puis il disparut. Le chagrin de Poucette fut d’autant plus grand, qu’elle ne put plus sortir et se réchauffer au soleil. Le blé poussait sur la maison de la souris des champs, formant déjà pour la pauvre petite fille, haute d’un pouce, une véritable forêt. Cet été, tu travailleras à ton trousseau, lui dit la souris, car l’ennuyeuse taupe à la pelisse noire avait demandé la main de Poucette. Pour épouser la taupe, il faut que tu sois convenablement pourvue de vêtements et de linge. » La petite fut obligée de prendre la quenouille, et la souris des champs employa en outre à la journée quatre araignées qui filaient sans relâche. Tous les soirs, la taupe leur rendait visite et leur parlait des ennuis de l’été, qui rend la terre brûlante et insupportable. Aussi la noce ne se ferait qu’à la fin de la saison. En attendant, la petite Poucette allait tous les jours, au lever et au coucher du soleil, à la porte, où elle regardait, à travers les épis agités par le vent, l’azur du ciel, en admirant la beauté de la nature et en pensant à l’hirondelle chérie ; mais l’hirondelle était loin, et ne reviendrait peut-être jamais. L’automne arriva et Poucette avait achevé son trousseau. Dans quatre semaines la noce ! » lui dit la souris. Et la pauvre enfant pleura ; elle ne voulait pas épouser l’ennuyeuse taupe. Quelle bêtise ! s’écria la souris ; ne sois pas entêtée, ou je te mordrai de ma dent blanche. Tu devrais t’estimer bien heureuse d’épouser un aussi bel homme, qui porte une pelisse de velours noir dont la reine elle-même n’a pas la pareille. Tu devrais remercier le bon Dieu de trouver une cuisine et une cave si bien garnies." Poucette s'envole sur une hirondelle Le jour de la noce arriva. La taupe se présenta pour emmener la petite Poucette sous la terre, où elle ne verrait plus jamais le brillant soleil, attendu que son mari ne pouvait pas le supporter. Chez la souris des champs, il lui était au moins permis d’aller le regarder à la porte. Adieu, beau soleil ! dit-elle d’un air affligé, en élevant ses bras. Adieu donc ! puisque je suis condamnée à vivre désormais dans ces tristes lieux où l’on ne jouit pas de tes rayons. » Puis elle fit quelques pas au dehors de la maison ; car on avait moissonné le blé, il n’en restait que le chaume. Adieu, adieu ! dit-elle en embrassant une petite fleur rouge ; si jamais tu vois l’hirondelle, tu la salueras de ma part. – Quivit ! quivit ! » entendit-elle crier au même instant. Elle leva la tête ; c’était l’hirondelle qui passait. L’oiseau manifesta la plus grande joie en apercevant la petite Poucette ; il descendit rapidement en répétant ses joyeux quivit ! et vint s’asseoir auprès de sa petite bienfaitrice. Celle-ci lui raconta comment on voulait lui faire épouser la vilaine taupe qui restait sous la terre, où le soleil ne pénétrait jamais. En faisant ce récit, elle versa un torrent de larmes. L’hiver arrive, dit l’hirondelle, je retourne aux pays chauds ; veux-tu me suivre ? Tu monteras sur mon dos, et tu t’y attacheras par ta ceinture. Nous fuirons loin de ta vilaine taupe et de sa demeure obscure, bien loin au-delà des montagnes, où le soleil brille encore plus beau qu’ici, où l’été et les fleurs sont éternels. Viens donc avec moi, chère petite fille, toi qui m’as sauvé la vie lorsque je gisais dans le sombre corridor, à moitié morte de froid. – Oui, je te suivrai ! » dit Poucette. Et elle s’assit sur le dos de l’oiseau et attacha sa ceinture à une des plumes les plus solides ; puis elle fut emportée par-dessus la forêt et la mer et les hautes montagnes couvertes de neige. Poucette eut froid ; mais elle se fourra sous les plumes chaudes de l’oiseau, ne laissant passer que sa petite tête pour admirer les beautés qui se déroulaient au-dessous d’elle. C’est ainsi qu’ils arrivèrent aux pays chauds, où la vigne avec ses fruits rouges et bleus pousse dans tous les fossés, où l’on voit des forêts entières de citronniers et d’orangers, où mille plantes merveilleuses exhalent leurs parfums. Sur les routes, les enfants jouaient avec de gros papillons bigarrés Le petit peuple des fleurs Un peu plus loin, l’hirondelle s’arrêta près d’un lac azuré au bord duquel s’élevait un antique château de marbre, entouré de colonnes qui supportaient des treilles. Au sommet se trouvaient une quantité de nids. L’un de ces nids servait de demeure à l’hirondelle qui amenait Poucette. Voici ma demeure, dit l’oiseau ; mais il ne sera pas convenable que tu habites avec moi ; d’ailleurs je ne suis pas préparé pour te recevoir. Choisis toi-même une des plus belles fleurs ; je t’y déposerai, je te ferai tout mon possible pour te rendre ce séjour agréable. – Quel bonheur ! » répondit Poucette en battant de ses petites mains. De grandes belles fleurs blanches poussaient entre les fragments d’une colonne renversée ; c’est là que l’hirondelle déposa la petite fille sur une des plus larges feuilles. Poucette, au comble de la joie, était ravie de toutes les magnificences qui l’entouraient dans ces lieux enchanteurs. Mais quel ne fut pas son étonnement ! un petit homme blanc et transparent comme du verre se tenait assis dans la fleur, haute d’un pouce à peine. Il portait sur la tête une couronne d’or, et sur les épaules des ailes brillantes. C’était le génie de la fleur ; chaque fleur servait de palais à un petit homme et à une petite femme, et il régnait sur tout ce peuple. Dieu, qu’il est beau ! » dit tout bas Poucette à l’hirondelle. En apercevant l’oiseau gigantesque, le petit prince si fin et si délicat s’effraya d’abord ; mais il se remit à la vue de la petite Poucette, qui lui semblait la plus belle fille du monde. Il lui posa sa couronne d’or sur la tête, lui demanda quel était son nom, et si elle voulait bien devenir sa femme. Quel mari en comparaison du jeune crapaud et de la taupe au manteau noir ! En l’acceptant, elle deviendrait la reine des fleurs ! Elle l’accepta donc, et bientôt elle reçut la visite d’un monsieur et d’une belle dame qui sortaient de chaque fleur pour lui offrir des présents. Rien ne lui fit autant de plaisir qu’une paire d’ailes transparentes qui avaient appartenu à une grosse mouche blanche. Attachées à ses épaules, elles permirent à Poucette de voler d’une fleur à l’autre. Pendant ce temps l’hirondelle, dans son nid, faisait entendre ses plus belles chansons ; mais, au fond de son coeur, elle se sentait bien affligée d’être séparée de sa bienfaitrice. Tu ne t’appelleras plus Poucette, lui dit le génie de la fleur, ce nom est vilain, et toi tu es belle, belle comme doit l’être la reine des fleurs. Désormais nous t’appellerons Maïa. – Adieu, adieu ! » dit la petite hirondelle en s’envolant vers le y fut arrivée, elle regagna son nid, au-dessus de la fenêtre où l’auteur de ces contes attendait son retour. Quivit ! quivit ! » lui dit-elle, et c’est ainsi qu’il a appris cette aventure

comptine petit oiseau d or et d argent