AlexandreAdler Le nouveau rapport de la CIA: Comment sera la monde de demain ? Livre de poche – 1 mars 2010 Edition Français de Alexandre Adler (Author), Claude Farny (Author), Johan-Frédérik Hel Guedj (Author), 470 évaluations Afficher tous les formats et éditions Format Kindle 21,99 $ Lire avec notre Appli gratuite Broché
Cequi est très interpelant, c’est que, dans ce dernier rapport, la CIA n’imagine même pas que les USA risquent de se voir détrônés de la première place économique dans le
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Lerapport de la CIA - Alexandre Adler. Ce document est exceptionnel, unique même. Pour la première fois, le public a accès aux recherches et aux analyses des m
Cerapport a été diffusé en France par Alexandre Adler, sous le titre "Le rapport de la CIA, comment sera le monde en 2020", aux éditions Robert Laffont. Comme le fait remarquer A. Adler, il est rare qu'un organisme de ce type se livre à un travail de prospective sur le monde de demain. Ce rapport revêt donc une importance exceptionnelle.
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Fichedétaillée de "Le rapport de la cia ; comment sera le monde en 2020 ?" Fiche technique. Auteur : Adler, Alexandre; Editeur : Pocket; Collection : Best; Date de parution : 05/10/2006; EAN13 : 9782266165426; Langue : français; Catégorie : Géopolitique; Livre en français . Résumé. Ce document est exceptionnel, unique même. Pour la première fois, le
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Ce document est exceptionnel, unique même. Pour la première fois, le public a accès aux recherches et aux analyses des meilleurs géopoliticiens de... Lire la suite 7,70 € Neuf Définitivement indisponible Ce document est exceptionnel, unique même. Pour la première fois, le public a accès aux recherches et aux analyses des meilleurs géopoliticiens de la CIA. Quelle sera la carte du monde dans dix ans ? dans trente ans ? Quelle sera l'issue de la guerre mondiale diffuse que nous vivons actuellement ? Le terrorisme va-t-il s'amplifier ? La montée de la Chine et de l'Inde sera-t-elle progressive ou violente ? Verra-t-on l'effondrement de l'hégémonie américaine ? La mondialisation, apparemment irréversible, imposera-t-elle le modèle occidental ? Entre alarmisme et espérance, les auteurs de ce rapport - historiens, militaires, diplomates - proposent la lecture la plus fine, lucide et vraisemblable du monde de demain. La carte du monde futurLes contradictions de la mondialisationUne économie en voie d'expansion et d'intégrationLa révolution technologiqueDes inégalités sociales persistantesScénario-fiction le monde selon DavosPuissances émergentes un paysage géopolitique en mutationLa montée de l'AsieD'autres Etats émergents ?Les puissances " vieillissantes "Des demandes énergétiques croissantesLa puissance unipolaire des Etats-Unis - combien de temps peut-elle durer ?Scénario-fiction pax AmericanaLes nouveaux défis de la gouvernanceUn coup d'arrêt aux progrès de la démocratisationPratiques identitairesScénario-fiction un nouveau califatUne insécurité omniprésenteLa transmutation du terrorisme internationalL'intensification des conflits internesPuissances montantes le combustible des conflits ?Le facteur AMD armes de destruction massiveScénario-fiction Le Cycle de la peurLes implications politiques Date de parution 05/10/2006 Editeur Collection ISBN 2-266-16542-9 EAN 9782266165426 Format Poche Présentation Broché Nb. de pages 265 pages Poids Kg Dimensions 11,0 cm × 18,0 cm × 1,5 cm Biographie d'Alexandre Adler Ancien élève de l'Ecole normale supérieure, agrégé d'histoire, Alexandre Adler est considéré comme l'un des plus grands spécialistes de géopolitique internationale contemporaine, notamment sur les questions se rapportant à l'ex-URSS et au Proche-Orient. Régulièrement sollicité par les médias, il est aussi chroniqueur à France Culture et membre du comité éditorial du Figaro. Il a publié de nombreux ouvrages dont Au fil des jours cruels 1992-2002 Grasset, 2003, où il rassemble dix ans de chroniques de Courrier International, et plus récemment, il a présenté et commenté Le Rapport de la CIA Comment sera le monde en 2020 ? paru aux Editions Robert Laffont en 2005.
Le Nouvel Observateur/France Culture. Peut-on dire aujourd’hui que l’avenir du monde et de la paix se joue au Moyen-Orient? Alexandre Je le pense tout à fait. Le Moyen-Orient a toujours été une région importante mais depuis les années 60, il est devenu le problème géopolitique numéro un de la planète. A mon sens, nous avons encore franchi récemment une étape avec l’élection iranienne, l’évolution de la politique pétrolière, la stabilité de l’Arabie saoudite et la question du conflit israélo-palestinien. Ce n’est pas un hasard si Obama a fait au Caire son premier grand discours de politique étrangère. Hubert Je ne dirai pas que tout l’avenir du monde se joue dans cette région parce que je pense que l’évolution des rapports entre les principaux pôles du monde multipolaire de demain – qui ne sera pas stable mais verra une compétition entre les divers pôles -, commande tout le reste. D’autre part, la question de savoir si le monde arrive ou non à passer d’une économie prédatrice folle à ce qu’on appelle le développement durable», est encore plus vitale, globale et grave. Mais dans la géopolitique d’aujourd’hui, ma réponse est oui oui, les problèmes les plus aigus, se posent dans ce que Brzezinski appelait il y a quelques années l’arc de crise», qui va du Proche-Orient jusqu’à l’Asie centrale en passant par l’Afghanistan-Pakistan. C’est là où ça se joue et d’abord au Proche Orient. Je trouve Obama courageux d’entrer d’emblée dans le vif du sujet et d’avoir rompu avec ce que les droites israélienne et américaine ont prétendu depuis quinze à vingt ans la question palestinienne est secondaire. Il pense qu’il ne pourra pas rétablir le leadership américain dans le monde, même relatif, sans dépasser l’antagonisme avec 1 milliard 300 millions de musulmans et donc sans se focaliser sur ce point. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas toute une série d’autres problèmes accrochés en chapelet. Le 4 juin dernier, Barack Obama a prononcé au Caire un discours de réconciliation à l’intention des musulmans. Comment ont été reçues ses invitations au rassemblement? Quel est le poids véritable de ses mots et quels changements concrets peut-on en attendre? A. Selon l’expression consacrée, cela allait sans dire, mais cela va mieux en le disant». Obama a trouvé des mots – et pas seulement de la rhétorique -, et cité des versets du Coran pour s’adresser au cœur de ces musulmans qui, dans le monde, ont le sentiment qu’ils sont les laissés-pour-compte de la mondialisation. Des musulmans persuadés qu’on a envers eux un système de double valeur, où ce qui est réservé aux peuples non seulement du Nord mais même de l’Asie, comme la Chine, leur est interdit; qu’ils sont les mal-aimés de cette époque. Il y a bien entendu de l’exagération, parfois de la mauvaise foi, mais il y a un noyau indéniable. Le monde musulman a été considéré ces dernières années par l’ensemble des puissances occidentales, Russie comprise, plutôt comme le problème que la solution. Et tout d’un coup, Obama – Yes, we can» – a eu les mots qu’il fallait pour montrer qu’au fond la politique américaine n’était ni cynique, ni machiavélienne, ni manipulatrice. Et il l’a fait à un moment où se jouait en Iran l’élection présidentielle la plus importante de toute la région. Comme je l’ai déjà écrit, après la Turquie, l’Iran entre dans la voie de la démocratie. Et Obama, avec le discours du Caire et en me mettant pas de préalable à la négociation avec la République islamique, a tout fait tout pour que les modérés et les progressistes rassemblés derrière Moussavi l’emportent sur Ahmadinejad. En tout cas, on ne pourra pas lui reprocher d’avoir saboté cette insurrection de la liberté dans le peuple iranien, qui est un facteur absolument essentiel. Je voudrais aussi répondre à Hubert Védrine sur la question de savoir si la question palestinienne est secondaire ou non. Bien entendu, elle n’est pas secondaire. Notamment pour les Israéliens et les Palestiniens. Mais mon sentiment est que souvent on traite cette question comme si rien ne s’était jamais passé; comme si l’Autorité palestinienne n’avait pas été créée par les accords d’Oslo c’est quand même un quasi-Etat; comme si Yasser Arafat n’était pas revenu sur sa terre; comme si des négociations approfondies n’avaient pas eu lieu à plusieurs reprises; comme si des moments de normalité n’avaient pas été créés. Or c’est ce capital sur lequel on peut faire fond. Mais je ne peux pas m’empêcher de penser que la complication de la situation – même si on voit bien les maladresses ou la mauvaise foi israélienne qui sourd de temps à autre -, vient pour l’essentiel non pas du peuple palestinien mais de son environnement géopolitique. Dans une vague islamiste très violente qui a débouché sur le 11 Septembre, Yasser Arafat n’a pas cru devoir franchir le pas de la négociation au moment où celle-ci était très largement ouverte en l’an 2000. Ensuite, bien sûr les choses ont eu leur propre logique. Je suis donc d’accord avec Hubert Védrine il faut résoudre ce problème, pas à la fin du mandat d’Obama mais au début. Mais il faut savoir que la résolution de la question israélo-palestinienne est intimement liée, par toutes sortes de fibrillations, au reste de la région. Et que si par exemple l’Iran d’Ahmadinejad, ou hier l’Irak de Saddam Hussein ont pesé de tout leur poids pour empêcher une solution, cela fait partie évidemment de l’équation. On ne peut pas uniquement la réduire à un face-à-face israélo-palestinien. H. Je reviendrai sur la question israélo-palestinienne et les événements des dernières années, y compris l’année 2000, dont j’ai une lecture tout à fait différente de celle d’Alexandre Adler. En revanche, je le rejoins sur le discours du Caire. C’est un discours très important. Nous savions qu’Obama, depuis son élection, avait l’intention il l’avait même dit avant d’adresser un discours au monde musulman. Certains membres de son équipe le lui avaient déconseillé en lui disant il ne faut pas enfermer le monde musulman dans une définition culturaliste. Il a balayé à juste titre cet argument, car il est clair que si l’avertissement de Huntington sur le risque de clash entre les civilisations a un sens, c’est bien entre l’islam et l’Occident. Mais cette mise en garde a fait tellement peur à tellement de gens qu’ils l’ont niée, par une sorte de politique de l’autruche. Il faut comprendre le discours d’Obama comme un élément fort dans un processus d’ensemble. C’est un accompagnement symphonique de la politique qu’il va mener au Proche-Orient, en Irak, en Iran, en Afghanistan-Pakistan, et dans l’ensemble du monde arabo-musulman. Autre point déterminant il en attend un impact sur les opinions publiques de la région. Car c’est un leader qui attache plus d’importance, on le voit, aux opinions qu’au copinage avec les dirigeants. Il sait parler aux opinions. Il l’a fait magnifiquement avec l’opinion américaine, l’opinion turque, l’opinion arabo-musulmane, sans doute en pensant déjà à l’opinion iranienne; comme certainement un jour il saura parler à l’opinion israélienne, dont une majorité accepte l’idée d’un Etat palestinien depuis maintenant des années. La fermeté de la Maison Blanche à l’égard du gouvernement israélien sur les implantations illégales comme sur la création d’un Etat palestinien, est un fait inédit dans l’histoire des relations israélo-américaines. Israël fera-t-il les frais de la nouvelle donne américaine au Moyen-Orient? H. Il y a depuis 1967 une opposition en Israël entre ceux qui considèrent qu’il ne faudra jamais lâcher les territoires occupés pour des raisons économiques, religieuses ou de sécurité, et ceux qui considèrent que le peuple juif ne s’est pas doté d’un Etat pour pratiquer cette cruelle politique d’occupation, qui ne correspond plus à une stratégie de sécurité, et qu’il faudra bien un jour accepter la solution qui passe par la création d’un Etat palestinien. Conclusion à laquelle Rabin était arrivé, et vers laquelle se dirigeait Sharon. Ça fait maintenant longtemps que l’opinion israélienne est prête à accepter cette solution, mais sauf quand surgit un Itzhak Rabin, le système politico-électoral l’entrave du fait des effets dévastateurs de son système électoral à la proportionnelle intégrale, qui permet à n’importe quel groupe extrémiste de tout bloquer ou de pratiquer du chantage o tout propos. Olmert a dit, à la fin de son mandat, avec une franchise que je salue ça fait quarante ans que nous employons sans cesse tous les prétextes pour ne jamais faire aucune concession aux Palestiniens. Ce n’est plus possible, ça ne peut plus durer. Il faut accepter des concessions sur le plan territorial, y compris Jérusalem. Et même Barak, ministre de la Défense actuel a dit, lui aussi dans un moment de franchise on a eu bien tort de jouer le Hamas contre l’OLP. Dont acte. Les Israéliens se sont enferrés eux-mêmes dans un piège. Ils savent très bien que la situation est détestable pour eux-mêmes sur le plan sécuritaire, et abominable pour les Palestiniens. Ils ne peuvent pas s’en sortir seuls. La seule puissance au monde qui puisse les y aider, avec un mélange de fermeté, d’amitié et d’engagement de sécurité, c’est l’Amérique. Je regrette de dire cela en tant qu’ancien ministre français des Affaires étrangères, mais c’est l’évidence même. J’ai trouvé tragique que la droite israélienne – et au-delà – réussisse à terroriser si longtemps les Européens qui du coup ont renoncé à toute pression utile et toute initiative. Et j’ai trouvé néfaste l’alignement de la politique étrangère américaine sous Bush sur cette droite israélienne qui n’avait d’autre perspective que de perpétuer le statu quo. Je trouve par contraste extraordinairement courageuse et intelligente la politique d’Obama, qui se saisit d’emblée du sujet sans attendre son deuxième mandat pour essayer de résoudre ce problème si dangereux. Il me semble aussi qu’il y a un début d’évolution, au sein de la communauté juive américaine, peut être également de la communauté juive française et dans l’intelligentsia juive mondiale par rapport au conflit. Qu’il y a un consensus pour dire oui, maintenant il faut bouger. A condition bien sûr que la sécurité d’Israël soit clairement garantie et surgarantie». Si un président américain arrive à parrainer une solution juste entre Israéliens et Palestiniens, il jouira d’un prestige immense, son pays avec lui, dans le monde arabo-musulman et l’Europe en profitera. Cela sera le coup le plus terrible porté aux extrémistes. Mais il va se heurter à des obstacles énormes. Parce qu’au fond, beaucoup de forces étaient très à l’aise avec la politique de Bush il n’y avait pas que la droite israélienne, il y avait aussi les régimes iraniens, le Hamas, le Hezbollah, les extrémistes de toutes sortes qui prospéraient face à cet Occident manichéen, commode repoussoir pour leur propagande. Ils sont maintenant déstabilisés par la politique d’Obama d’où des réactions à prévoir. On voit déjà les problèmes en Israël, en Iran, mais Obama sera patient et tenace. Pourtant les dernières élections israéliennes donnent plutôt le sentiment inverse. A. Les dernières élections israéliennes sont complexes. Parce que le parti parvenu en tête, Kadima, a pris nettement position, avec Olmert et Tzipi Livni, pour la création de cet Etat palestinien. Et devant l’effondrement de la vieille idéologie socialiste, c’est en fait Kadima, un parti de centre-gauche aujourd’hui dont Shimon Peres est adhérent encore en théorie, qui regroupe, avec le Parti travailliste, avec l’extrême gauche israélienne et les Arabes d’Israël qui sont 20 % de la population, une majorité potentielle. Or cette majorité n’est pas une majorité politique. Mais il n’en reste pas moins qu’un homme aujourd’hui a la responsabilité de changer, de bouger c’est Bibi Netanyahu. Netanyahu, en effet, est un homme d’une très grande complexité, parce qu’il symbolise la véritable évolution de l’opinion israélienne. La gauche israélienne, depuis longtemps, avec Itzhak Rabin, était d’accord pour créer cet Etat palestinien. Je dirais même qu’elle l’était bien avant, puisque Ben Gourion pensait qu’il fallait rendre ces territoires avant sa mort, donc dès le début des années 1970. Mais ce qui est intéressant, c’est de voir comment Tzipi Livni et Ehud Olmert, qui viennent du cœur du nationalisme intransigeant, du Erout de Begin, ont fait ce chemin. Sharon, qui venait de la gauche mais qui ensuite a incarné l’esprit militaire israélien, avait fait ce même chemin. Et Netanyahu ne l’a pas encore fait, mais il est très embarrassé. D’abord parce qu’il est de culture américaine. Il a été diplômé de Harvard, il a vécu adolescent aux Etats-Unis, il connaît l’Amérique. Et pour lui, émotionnellement, le fait de faire un bras de fer avec les Américains ne lui convient absolument pas. Yitzhak Shamir était un vieil agent soviétique qui était revenu à ses amours pour Moscou à la fin de sa vie. Lui, les Américains, ça ne l’impressionnait pas. Netanyahu, oui. Mais il doit rompre avec le credo de son père, qui est un homme influent, important, un intellectuel fanatique; de sa mère, qui lui a déjà dit, lorsqu’il a abandonné Hebron, qu’il reniait son frère aîné, qui était dans les commandos israéliens, et qui est mort pour Israël. C’est beaucoup plus encore qu’une rupture politique, c’est une rupture émotionnelle, et n’est pas le général de Gaulle qui veut. Beaucoup de gens l’estiment en Israël pour son passage au ministère des Finances. Il apparaît comme un homme rationnel, ouvert. Je lui ai parlé une fois dans ma vie. Il était passionné par Singapour. Il avait étudié avec soin le cas de ce mini-Etat, qui avait tiré son épingle du jeu entre ses deux grands voisins l’Indonésie et la Malaisie. C’est pour cela qu’il parle toujours d’une solution économique» pour la question palestinienne, mais elle n’est pas réaliste sans l’Etat palestinien. Il doit maintenant franchir le Rubicon. S’il ne le franchit pas, il est condamné par l’histoire. Parce que l’Etat d’Israël étant ce qu’il est ne va pas maintenant jouer l’intransigeance vis-à-vis des Etats-Unis. C’est impensable. Ce qui se passe aussi – Hubert Védrine l’a très finement remarqué -, c’est une OPA amicale de la diaspora. Les finances israéliennes sont déjà entre les mains de Stanley Fischer, l’ancien directeur adjoint du Fonds monétaire international, qui apprend à ses heures l’hébreu, mais pas tant que ça. Et puis, j’ai l’impression qu’il y a un second Premier ministre d’Israël aujourd’hui qui, aux côtés d’Obama, commence à dire les choses c’est Rahm Emanuel. Le fait que le Secrétaire général de la Maison-Blanche ait la double nationalité israélienne et américaine, qu’il ait servi dans l’armée israélienne le rend insoupçonnable aux yeux de l’opinion israélienne lorsqu’il exige, en tapant du poing sur la table, parfois plus énergiquement qu’Obama lui-même, la création de l’Etat palestinien. Je ne suis pas si pessimiste que ça, parce que de beaucoup d’endroits du Proche-Orient nous parviennent des signaux positifs du Liban, dont l’élection a permis d’endiguer l’influence du Hezbollah; de l’Irak, où la pacification manifestement avance; et de l’Iran, où on a vu l’ampleur du mouvement réformateur derrière Moussavi et le sursaut de la société civile. Obama est très ferme sur l’exigence d’arrêt complet de la colonisation des territoires occupés. Peut-il être entendu?A. La croissance naturelle d’implantations n’a aucun sens. Comment ignorer que la création d’un Etat palestinien implique l’évacuation d’un bon tiers des habitants des colonies. H. J’ai tendance à penser que le jour où les Israéliens se seront collectivement convaincus que la solution est là, avec des garanties de sécurité américaines renforcées, ils iront au bout du processus; y compris avec les colons même si une minorité d’entre eux est prête à tout pour ne pas évacuer, même si une petite partie d’entre eux créée une sorte d’OAS… A. Nous avons connu ça à la fin de la guerre d’Algérie. H. Mais finalement, s’il fallait faire un pari, je pense que les Israéliens arriveront bon gré mal gré à la fin des fins, à maîtriser tout ça. Propos recueillis par Gilles Anquetil et François Armanet
Quel serait le futur souhaitable pour nos enfants, et comment y parvenir ? 27 experts - économistes, sociologues, scientifiques, philosophes, … se sont réunis dans ce livre, à l’initiative du Cera, pour apporter leurs réflexions sur le monde d’aujourd’hui et proposer des actions concrètes pour réinventer celui de demain l’éducation et le formation, la citoyenneté, entrepreneuriat, l’alimentation, l’ouverture au monde… Car demain se décide aujourd’hui ! Une conspiration bienveillante Conspirer, c’est respirer ensemble, être bienveillant c’est veiller à bien ; alors que peut t’on rêver de mieux que de respirer ensemble pour veiller à bien. Rêver l’avenir, c’est associer nos convictions et nos rêves, se nourrir de rencontres et d’opportunités. Rêver l’avenir, c’est l’imaginer meilleur et renaitre de son passé comme un greffon sur un arbre vigoureux mais sans fruits. La tradition est le pied mère et le progrès le greffon » disait Jean Yole. Le pied mère nous encre dans la terre et le greffon comble nos désirs. Conspirer pour désirer à bien, nous l’avons fait. Nous ne nous connaissions pas pour la plupart, deux choses simplement nous unissent tous nous avons écrit une certaine vision de l’avenir et tous nous avons planchés au Centre d’échanges et de réflexion sur les questions d’Avenir Cera. Trois questions nous sont posées Si on vous donne raison, qu’est-ce qui aura changé en 2035 ? Pouvez-vous nous emmener vers une vision futuriste mais proche ? Quelles décisions prendre dès 2016-2020 pour avancer ? 27 contributions pour dessiner demain Chacun de nous a trouvé son pied mère pour y poser son greffon. Au gré de mes humeurs, au gré de mes lectures et de ma curiosité, je suis allé chercher le pied mère et de greffon de chacun. Alexandre Adler s’est penché sur la cité, il nous dit comment le monde va se ré-urbaniser, esquissant des projets globaux d’aménagement du territoire autour de grands pôles qui se dessinent déjà. Corinne Lepage a trouvé son pied mère bien malade, il est fait de climat, d’éthique et de démocratie ; elle veut néanmoins y poser un greffon de prise de conscience sans trop y croire. Mais si Corinne, on a déjà vu des greffons qui s’accrochent sur peu de vie et prendre. Il faut pour cela que la colle soit bonne et qu’ils soient greffés avec amour. Gaëlle Bohé porte la bienveillance en étendard d’une société vivante et dynamique dont l’équilibre est maintenu par la prise de responsabilité de chacun. Utopie allez vous penser… pas sur quand tout est devenu transparence nécessitant la confiance. Idriss Aberkane, mon ami Idriss, a trouvé une école ou on souffre pour apprendre, il veux y greffer une autre ou l’on s’épanouie en apprenant, il voit dans la nature une bibliothèque que nous devons lire plutôt que de la bruler et qu’ainsi nous n’aurons plus à choisir entre produire et préserver l’environnement. Christian Recchia nous dit que nous sommes ce que nous mangeons, ce n’est pas nouveau mais il va nous falloir devenir raisonnable pour ne pas devenir ce que nous ne voulons pas être et il a bien raison. Trinh Xuan nous fait prendre de la hauteur et nous dit qu’il y a du sens à vouloir confronter les vues de la science et des traditions spirituelles et mystiques sur le réel. C’est la spiritualité nous dit t’il qui saura faire concorder science et conscience et faire que nous puissions continuer à connaitre l’extase, la passion, la beauté, l’amour et la grâce. Cet homme est un sage ! Pascal Perrineau a choisi le pied mère de la démocratie au cœur de son hiver tout juste bon à donner des fruits déstructurés de populisme et de gouvernance élitiste. Il veux y greffer une bouture plus saine donnant en un nouveau printemps des fruits regorgeant du sucre de la liberté et de la confiance. Paul Dewandre nous propose d’instaurer des cours de masculin/féminin pour devenir bilingue et mieux se comprendre. Intéressant en effet de pouvoir réaliser que quand j’entends ma femme dire qu’elle n’a rien à se mettre ce n’est pas que l’armoire est vide. S’aimer c’est se comprendre sans pour autant parler le même langage, et oui bien sur, quand ça marche on a envie que ce soit pour la vie. Luc Guyau sait mieux que quiconque allier humanisme et lucidité, il nous dit simplement qu’aucun greffon ne peut prendre sans la volonté des hommes. Sa lucidité n’a d’égal que son enthousiasme. Il apprend dans ce livre à son petit fils à greffer, c’est ce qu’il a fait avec nous depuis 40 ans. Je le connais depuis toujours et c’est pour ces raisons qu’il nous a entrainé sur son chemin depuis que je suis agriculteur. Maximilien Brabec ne s’est pas vraiment risqué à poser un greffon, il a fait mieux il nous aide à trouver les bons greffons, les bons ingrédients et surtout les valeurs à mettre en œuvre pour réussir la greffe. Ces valeurs sont faites d’agilité mais aussi de cohérence, de collaboration mais aussi et peut-être surtout d’engagement. Pascal Perri pense que c’est l’ambition et non la peur qui doit nous guider pour sortir par le haut des impasses ou nous nous trouvons. Dans le monde tel qu’il le voit en 2035, nous allons vers l’homme augmenté. La question est posée si ce ne sera que transhumanisme exaltant l’individualisme ou bien autre chose associant progrès scientifique et spiritualité comme les deux faces d’une même pièce. Alexandre Fedorovski, sur un vieux pied mère qui lie la France et la Russie et qui a pris tant de coups voit se greffer une concorde nouvelle. Elle est l’œuvre de la société civile, bien plus raisonnable et plus sensée que tous les gouvernants empêtrés dans des idées reçues et des préjugés qui n’intéressent plus qu’eux. Agnès Vernier Moligné dans un rêve un peu fou, mais sait t’on jamais, imagine un greffon de pragmatisme et d’efficacité prendre le pas sur la forêt administrative d’ou on a retiré tous les arbres morts et éclairci les taillis pour redonner vie aux arbres de haute futaie portant fièrement leurs greffons. Emmanuel Jaffenin voit lui dans la prison un bien mauvais greffon, comme une réminiscence de la peine de mort ou des supplices corporels ou l’on met à l’écart des personne à l’ombre de la démocratie comme pour les ignorer et paisiblement vivre sans elles. Il préfère l’humiliation dans sont sens étymologique qui consiste à rendre humble suivi d’une réintégration. Il donne ainsi à la punition un nouveau sens avec pour finalité de réintégrer et pour moyen d’humilier préférant la responsabilité à la vengeance. Hervé Sérieyx à osé greffé sur le baobab de l’éducation nationale un greffon vigoureux il le fallait pour que la greffe prenne de l’éducation permanente. L’enseignement par discipline n’existe plus, mettant Descartes au rang des antiquités lui préférant la pensée complexe et la transdisciplinarité de Morin et Pascal. Les MOOCs et les réseaux d’échange ont pris le pas sur les cours magistraux. Robert Stahl sur le même thème en 2035 voit une formation libérée et créative de la maternelle à l’école primaire dans des établissements à taille humaine. Les enseignants et les élèves y travaillent en équipes pour développer des personnes et leurs talents. Le Colibri de Pierre Rabhi a fait école et s’est propagé dans toute la France, les établissements sont devenus des lieux de vie associant formation et éducation. Bernard Pètre s’est lui attaqué au fonctionnement de la société. En 2035, le champs des possible est devenu immense, la singularité de chacun peut se développer mais chacun devra s’assumer quand je choisi, j’assume les conséquences ». Le projet commun au centre des rapports humains et les relations entre les personnes se fait plus pour ce qu’elles sont que par ce qu’elles représentent. Xavier Fontanet avant de greffer pense que nos arbres doivent être assainis. Il n’y a pas de bons greffons qui prennent sur des arbres malades. Le cancer qui ronge nos arbres s’appelle la dette et les potions qu’il nous propose sont empreintes de bon sens j’allais dire paysan et il faudra boire la potion sans sucres mais qui redonne la forme. Marc Halévy s’est mis dans la peau de sa petite fille et elle n’est pas tendre avec nous. D’un doigt inquisiteur elle montre les réalités que nous avons laissées à sa génération. Peut-on lui donner tord ? Marc Halévy reprend pour finir la main pour nous dire que rien n’est perdu si nous acceptons de nous appliquer cette maxime Ils ont, mais sont t’ils ». Philippe Legorgus nous parle lui de la sécurité, pour nous dire que sur ce sujet là aussi c’est dans l’ingéniosité et la créativité que nous trouverons les solutions. La gestion des flux migratoires et le sens de l’accueil seront des remparts contre les terrorismes. Nous ne devons pas avoir peur, si tant est que nous faisons confiance aux associations bien autant qu’à un service public anonyme pour dépasser le reflexe de crainte et de rejet. André Yves Portnoff a envie que les arbres de l’entreprise portent des fruits gorgés de jus plutôt que simplement des fleurs. Pour cela il nous propose de greffer une vision à long terme, de l’ambition, des valeurs elles sont faites d’altruisme, d’empathie, de bienveillance, de confiance, de transparence et que nous devrons jouer en équipe pour réussir. Alain Simon nous ouvre le regard sur la géopolitique et la définition des territoires géographiques et des cartes. Loin d’être figés dans le temps comme nous pouvons parfois l’imaginer, les cartes du monde sont renouvelées en permanence par les hommes. Si ces cartes sont des pieds mères, Alain Simon nous met en garde sur la qualité des greffons veillons toujours qu’ils ne donnent pas de fruits plus mauvais que la souche sur laquelle on va les greffer. Laurent Schwarz nous parle de médecine et de cancer, convaincu que nous sommes depuis des décennies sur de mauvaises hypothèses faisant de façon plus ou moins délibérées le bonheur de la pharmacie avant de faire celui du malade, il nous propose de regarder ailleurs. C’est selon lui du coté du vieillissement qu’il faut aller chercher les causes et de là trouver les solutions, passionnant ! Eric de Montgolfier s’est projeté en 2035 sous le chêne de la justice pour y regarder tous les greffons que l’on a tenter d’y faire prendre. Tous n’ont pas pris, tous ne donnent pas de fruits, mais au fil des ans l’arbre perd ses bois mords, restant bien enraciné pour servir l’intérêt du plus grand nombre si ce n’est de tous. Jean Staune nous démontre que pour bien greffer un arbre et qu’il donne de bons fruits nous devons comprendre qu’il est composé de matière et d’immatériel que chaque être humain est fait de chair et de spiritualité. L’ignorer et ne s’en tenir qu’a l’aspect matériel c’est ne voir qu’une face d’une même pièce et prendre le risque de voir le trans-humanisme nous détruire. La dématérialisation de la transparence et bientôt de la confiance vont nous en préserver. Max Jean Zins voit dans l’Inde un laboratoire du monde. Discrètement mais surement ce pays continent pourrait bien devenir un exemple. Sa politique non alignée lui donnent depuis longtemps force et respectabilité. Dans l’aire de coopération maillée ou nous entrons, ce pays a tous les ingrédients pour comprendre avant tout le monde. Ce greffon, ils sont en capacité de le faire prendre s’ils résistent définitivement à la tentation du greffon pervers de la consommation. Hervé Pillaud est revenu… tiens, parler de moi à la troisième personne, je n’avais encore jamais fait, attention danger ! Je suis revenu le 29 juillet 2035 dans les coteaux de la Pitardière avec ma petite fille. Elle voulait que je lui dessine un Ageekulteur. J’ai essayé mais en 2035 c’est bien souvent les petites filles qui en apprennent plus à leur grand père que le contraire. Voilà résumé ce qu’est cet ouvrage ou j’ai aimé apporter ma contribution. Comme les termites bâtissent leurs toits dans les forêts d’Afriques nous avons esquissé notre L’avenir c’est demain ! » sans chefs et sans architectes mais par une conspiration bienveillante. Chacun de nous a trouvé son pied mère pour y poser son greffon Sans vraiment le savoir nous avons su respirer ensemble pour veiller à bien. En savoir plus site du Cera, centre d’échanges et de réflexion sur les questions d’avenir.
alexandre adler comment sera le monde de demain