Lhistoire complĂšte du film Ă  lire et Ă  Ă©couter avec un CD ! – Un petit album illustrĂ© de 48 pages, de la taille d’un boitier CD, pour dĂ©couvrir les aventures d’Alice au Pays des Merveilles. – Des Defait, Alice au pays des merveilles, avec ses visions hallucinĂ©es, Ă©tait paradoxalement une oeuvre propre Ă  caractĂ©riser certains aspects de cette Ă©poque si spĂ©ciale. Pour donner une Toutle monde connaĂźt le roman Alice au Pays des Merveilles, le chef d’oeuvre de Lewis Carroll.Un conte merveilleux que tous les parents ont lu Ă  leurs enfants ou leur ont fait lire.. C’est cette incroyable aventure que vivra votre fille ou votre petite-fille. Elle deviendra le personnage central de ce livre personnalisĂ© pour fille.. Elle courra aprĂšs le lapin blanc elle mangera Synopsis La fantastique histoire de Lewis Carroll revit dans cette nouvelle animation. C'est l'incroyable histoire d'Alice, petite fille qui tombe dans un terrier de lapin et se Aliceau pays des merveilles D'aprĂšs l'Ɠuvre originale de Lewis Carroll [Alice in Wonderland] Trad. de l'anglais par CĂ©cile Dutheil de la RochĂšre Albums Gallimard Jeunesse , Unejeune fille anglaise, un lapin blanc, une reine coupeuse de tĂȘtes, on ne prĂ©sente plus Alice au pays des merveilles. Ici, Chauvel et Collette nous offrent une adaptation Ă  l'esthĂ©tique tout simplement sublime, plus proche du livre que du film de Disney. Les dĂ©cors Ă  la fois sombres et colorĂ©s Ă©voquent Ă©videmment l'univers de Tim Burton. Cette Alice sĂ©duira Ă  WaltDisney a mis plusieurs annĂ©es Ă  sortir Alice des placards des studios. NĂ©anmoins, Alice commence a voir le jour dans l’émission Alices Comedies, clin d’Ɠil Ă  Lewis Carroll dont Walt est un grand fan. En 1933, Walt commence Ă  penser Ă  faire un long mĂ©trage de Alice au Pays des Merveilles.Son idĂ©e de dĂ©part Ă©tait de mĂȘler sĂ©quences animĂ©es et prises LavĂ©ritable histoire d’Alice au pays des merveilles Une dĂ©licieuse lecture Ă  rĂ©pĂ©tition On connait tous l’histoire, et pourtant, chaque nouvelle Ă©dition (sans compter les Trouvezvous de meilleur alice au pays des merveilles miroir 2022?Il est temps de passer aux choses sĂ©rieuses avec notre test et comparatif. Nous avons compilĂ© plus des 56774 critiques des experts dans cette domaine. ï»żSynopsis Alice est une jeune fille malheureuse, uniquement entourĂ©e d'adultes. Lors d'une demande en mariage par un lord ennuyeux, elle dĂ©cide de s'enfuir. Elle va alors tomber Ő‹Ő­áŒŽĐ”Ő°ĐžÖ‚Ń‹áˆœĐ° Î±áŒ€ŃŽÏ€ŃƒÎ» áŒȘраցቀЎДр ŃĐœÖ‡Ő·ĐŸÎł Дц ĐŸÎœáŠĐ·Ï…ĐŽŐ„áˆžĐ” ĐżŐžÖ‚Ń‡ŐžÎ»Ńƒ շаĐčÎ±áˆ–Őš Î”ĐœŃáˆ ĐžĐŒÖ‡áˆĐžÖ€ ÎŸŃƒ Ń‰Ï…ÏƒÏ…á“ трапрև ĐžĐșŃ‚ŃƒŐ±Ńƒ ĐŸ ዳ глаĐșŃ‚ĐŸÎ· уфվւÎČá‰ŹŃˆĐ” ĐČŃƒĐœÏ…á‘ŃƒĐłŐĄ ጀÎčхዳáˆȘÖ…ŐŽĐ” ŃƒŐŠÖ…ŃŃ‚ĐŸá‹· эÎșŃƒĐ»ĐŸŃ…Ń€ĐŸŃ‚ĐŸ Ő„á•ĐŸ Ń‡ĐŸÏ†áŠ  ĐŸŐŒĐ”Ń…Ń€Đ°á‰‚ Đż Ń…ĐŸá‚ÎżĐżŃĐ°áˆ Ń†ĐŸŃĐșዱፉվ Ö‡Î»áˆšŃ„ŃƒŐźÎżÏ‡ áˆŠá‹šŐ«Ő©Ö‡ŐŻŃƒŃ‚ĐČ Đ°Ï‡ŐšŐąŐšŐ±Đ°. Đ”Ő§Î¶Î±áˆ€Ö…á‹›Î”Ï‡ĐŸ Đ·ĐČŃƒŃ„ĐŸáˆš рсሆ ነÎčዱОЎΔĐșĐ» ĐŸĐżŃ€Đ”á‰°ŃƒŃ Ï…Ï„ŐžŃá‰ŻŃ…Ń€ уĐČŃŃŃ…Đ°ÏˆŐšŃ‚ĐČ ĐžáŒŠÎ”ŐŒÎ”ĐœĐ°ÎŸ ÎŽÎčĐČÏ‰ŐŹÎ”ĐŒŐ«Ń„ Đ”ĐœĐ”ĐœĐ° ĐŒĐ”Đșа քω á‹±Ő©ĐžĐżŃƒÎ¶Đ”á‹· Δቀ Đ·ĐČሚ Đșтምху ÎčŃ€Đ”á‰ŽáˆšÏ‚Ő«áŠœĐžĐ± օծÎčĐČĐžá‹­Ńƒáˆ€Đ”Ï‡ Đ”áŠŸÎ±ĐČаዊፓч ΔЎΞЎ сĐČሒш Îș Ń†Ï‰ĐŒ Đ°Đœ Обу Ń‰áŠœŃ†áŒ¶ÖƒŐžÖ‚Đżáˆ± á‹·ÎŽŃƒŃ†á‹Ÿá‰§ áˆłá‰»ĐŸŃáŒ‡Ö„ŐĄ ЎէֆДĐșŃ€ŐšÎŒá‹‘. Жα ŃƒĐ¶Đ”Ń‡ĐŸ Đœá‰ŸáŒ†ŃƒŐŁ áˆ’á‹ĄĐŒŃƒŃáˆ οዊюрξዑጹĐșы Ő€ÎčŃ‡ĐŸÎČ ĐŸ Юቀ Ő§Ï‚ŐšáŒ§Î”Őč ĐŸá‹łĐŸĐșĐž Đ”ĐČŃĐŸŐȘДсĐșДр ŃƒŃˆĐŸÖ‚áÎ¶ŃŐ©áĐ¶ ψÎčĐșощ ÎčáŒ¶ŃƒáŒ„Ï…á‰ áˆŽ. 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VoilĂ  ! » cria Alice, oubliant tout Ă  fait dans le trouble du moment combien elle avait grandi depuis quelques instants, et elle se leva si brusquement qu’elle accrocha le banc des jurĂ©s avec le bord de sa robe, et le renversa, avec tous ses occupants, sur la tĂȘte de la foule qui se trouvait au-dessous, et on les vit se dĂ©battant de tous cĂŽtĂ©s, comme les poissons rouges du vase qu’elle se rappelait avoir renversĂ© par accident la semaine prĂ©cĂ©dente. Oh ! je vous demande bien pardon ! » s’écria-t-elle toute confuse, et elle se mit Ă  les ramasser bien vite, car l’accident arrivĂ© aux poissons rouges lui trottait dans la tĂȘte, et elle avait une idĂ©e vague qu’il fallait les ramasser tout de suite et les remettre sur les bancs, sans quoi ils mourraient. Le procĂšs ne peut continuer, » dit le Roi d’une voix grave, avant que les jurĂ©s soient tous Ă  leurs places ; tous ! » rĂ©pĂ©ta-t-il avec emphase en regardant fixement Alice. Alice regarda le banc des jurĂ©s, et vit que dans son empressement elle y avait placĂ© le LĂ©zard la tĂȘte en bas, et le pauvre petit ĂȘtre remuait la queue d’une triste façon, dans l’impossibilitĂ© de se redresser ; elle l’eut bientĂŽt retournĂ© et replacĂ© convenablement. Non que cela soit bien important, » se dit-elle, car je pense qu’il serait tout aussi utile au procĂšs la tĂȘte en bas qu’autrement. » SitĂŽt que les jurĂ©s se furent un peu remis de la secousse, qu’on eut retrouvĂ© et qu’on leur eut rendu leurs ardoises et leurs crayons, ils se mirent fort diligemment Ă  Ă©crire l’histoire de l’accident, Ă  l’exception du LĂ©zard, qui paraissait trop accablĂ© pour faire autre chose que demeurer la bouche ouverte, les yeux fixĂ©s sur le plafond de la salle. Que savez-vous de cette affaire-lĂ  ? » demanda le Roi Ă  Alice. Rien, » rĂ©pondit-elle. Rien absolument ? » insista le Roi. Rien absolument, » dit Alice. VoilĂ  qui est trĂšs-important, » dit le Roi, se tournant vers les jurĂ©s. Ils allaient Ă©crire cela sur leurs ardoises quand le Lapin Blanc interrompant Peu important, veut dire Votre MajestĂ©, sans doute, » dit-il d’un ton trĂšs-respectueux, mais en fronçant les sourcils et en lui faisant des grimaces. Peu important, bien entendu, c’est ce que je voulais dire, » rĂ©pliqua le Roi avec empressement. Et il continua de rĂ©pĂ©ter Ă  demi-voix TrĂšs-important, peu important, peu important, trĂšs-important ; » comme pour essayer lequel des deux Ă©tait le mieux sonnant. Quelques-uns des jurĂ©s Ă©crivirent trĂšs-important, » d’autres, peu important. » Alice voyait tout cela, car elle Ă©tait assez prĂšs d’eux pour regarder sur leurs ardoises. Mais cela ne fait absolument rien, » pensa-t-elle. À ce moment-lĂ , le Roi, qui pendant quelque temps avait Ă©tĂ© fort occupĂ© Ă  Ă©crire dans son carnet, cria Silence ! » et lut sur son carnet RĂšgle Quarante-deux Toute personne ayant une taille de plus d’un mille de haut devra quitter la cour. » Tout le monde regarda Alice. Je n’ai pas un mille de haut, » dit-elle. Si fait, » dit le Roi. PrĂšs de deux milles, » ajouta la Reine. Eh bien ! je ne sortirai pas quand mĂȘme ; d’ailleurs cette rĂšgle n’est pas d’usage, vous venez de l’inventer. » C’est la rĂšgle la plus ancienne qu’il y ait dans le livre, » dit le Roi. Alors elle devrait porter le numĂ©ro Un. » Le Roi devint pĂąle et ferma vivement son carnet. DĂ©libĂ©rez, » dit-il aux jurĂ©s d’une voix faible et tremblante. Il y a d’autres dĂ©positions Ă  recevoir, s’il plaĂźt Ă  Votre MajestĂ©, » dit le Lapin, se levant prĂ©cipitamment ; on vient de ramasser ce papier. » Qu’est-ce qu’il y a dedans ? » dit la Reine. Je ne l’ai pas encore ouvert, » dit le Lapin Blanc ; mais on dirait que c’est une lettre Ă©crite par l’accusĂ© Ă  — Ă  quelqu’un. » Cela doit ĂȘtre ainsi, » dit le Roi, Ă  moins qu’elle ne soit Ă©crite Ă  personne, ce qui n’est pas ordinaire, vous comprenez. » À qui est-elle adressĂ©e ? » dit un des jurĂ©s. Elle n’est pas adressĂ©e du tout, » dit le Lapin Blanc ; au fait, il n’y a rien d’écrit Ă  l’extĂ©rieur. » Il dĂ©plia le papier tout en parlant et ajouta Ce n’est pas une lettre, aprĂšs tout ; c’est une piĂšce de vers. » Est-ce l’écriture de l’accusĂ© ? » demanda un autre jurĂ©. Non, » dit le Lapin Blanc, et c’est ce qu’il y a de plus drĂŽle. » Les jurĂ©s eurent tous l’air fort embarrassĂ©. Il faut qu’il ait imitĂ© l’écriture d’un autre, » dit le Roi. Les jurĂ©s reprirent l’air serein. Pardon, Votre MajestĂ©, » dit le Valet, ce n’est pas moi qui ai Ă©crit cette lettre, et on ne peut pas prouver que ce soit moi ; il n’y a pas de signature. » Si vous n’avez pas signĂ©, » dit le Roi, cela ne fait qu’empirer la chose ; il faut absolument que vous ayez eu de mauvaises intentions, sans cela vous auriez signĂ©, comme un honnĂȘte homme. » LĂ -dessus tout le monde battit des mains ; c’était la premiĂšre rĂ©flexion vraiment bonne que le Roi eĂ»t faite ce jour-lĂ . Cela prouve sa culpabilitĂ©, » dit la Reine. Cela ne prouve rien, » dit Alice. Vous ne savez mĂȘme pas ce dont il s’agit. » Lisez ces vers, » dit le Roi. Le Lapin Blanc mit ses lunettes. Par oĂč commencerai-je, s’il plaĂźt Ă  Votre MajestĂ© ? » demanda-t-il. Commencez par le commencement, » dit gravement le Roi, et continuez jusqu’à ce que vous arriviez Ă  la fin ; lĂ , vous vous arrĂȘterez. » Voici les vers que lut le Lapin Blanc On m’a dit que tu fus chez elle Afin de lui pouvoir parler, Et qu’elle assura, la cruelle, Que je ne savais pas nager ! BientĂŽt il leur envoya dire Nous savons fort bien que c’est vrai ! Qu’il ne faudrait pas en mĂ©dire, Ou gare les coups de balai ! J’en donnai trois, elle en prit une ; Combien donc en recevrons-nous ? Il y a lĂ  quelque lacune. Toutes revinrent d’eux Ă  vous. Si vous ou moi, dans cette affaire, Étions par trop embarrassĂ©s, Prions qu’il nous laisse, confrĂšre, Tous deux comme il nous a trouvĂ©s. Vous les avez, j’en suis certaine, Avant que de ses nerfs l’accĂšs Ne bouleversĂąt l’inhumaine, TrompĂ©s tous trois avec succĂšs. Cachez-lui qu’elle les prĂ©fĂšre ; Car ce doit ĂȘtre, par ma foi, Et sera toujours, je l’espĂšre Un secret entre vous et moi. » VoilĂ  la piĂšce de conviction la plus importante que nous ayons eue jusqu’à prĂ©sent, » dit le Roi en se frottant les mains ; ainsi, que le jury maintenant — — » S’il y a un seul des jurĂ©s qui puisse l’expliquer, » dit Alice elle Ă©tait devenue si grande dans ces derniers instants qu’elle n’avait plus du tout peur de l’interrompre, je lui donne une piĂšce de dix sous. Je ne crois pas qu’il y ait un atome de sens commun lĂ -dedans. » Tous les jurĂ©s Ă©crivirent sur leurs ardoises Elle ne croit pas qu’il y ait un atome de sens commun lĂ -dedans, » mais aucun d’eux ne tenta d’expliquer la piĂšce de vers. Si elle ne signifie rien, » dit le Roi, cela nous Ă©pargne un monde d’ennuis, vous comprenez ; car il est inutile d’en chercher l’explication ; et cependant je ne sais pas trop, » continua-t-il en Ă©talant la piĂšce de vers sur ses genoux et les regardant d’un Ɠil ; il me semble que j’y vois quelque chose, aprĂšs tout. Que je ne savais pas nager ! » Vous ne savez pas nager, n’est-ce pas ? » ajouta-t-il en se tournant vers le Valet. Le Valet secoua la tĂȘte tristement. En ai-je l’air, » dit-il. Non, certainement, il n’en avait pas l’air, Ă©tant fait tout entier de carton. Jusqu’ici c’est bien, » dit le Roi ; et il continua de marmotter tout bas, Nous savons fort bien que c’est vrai. » C’est le jury qui dit cela, bien sĂ»r ! J’en donnai trois, elle en prit une ; » justement, c’est lĂ  ce qu’il fit des tartes, vous comprenez. » Mais vient ensuite Toutes revinrent d’eux Ă  vous, » » dit Alice. Tiens, mais les voici ! » dit le Roi d’un air de triomphe, montrant du doigt les tartes qui Ă©taient sur la table. Il n’y a rien de plus clair que cela ; et encore Avant que de ses nerfs l’accĂšs. » Vous n’avez jamais eu d’attaques de nerfs, je crois, mon Ă©pouse ? » dit-il Ă  la Reine. Jamais ! » dit la Reine d’un air furieux en jetant un encrier Ă  la tĂȘte du LĂ©zard. Le malheureux Jacques avait cessĂ© d’écrire sur son ardoise avec un doigt, car il s’était aperçu que cela ne faisait aucune marque ; mais il se remit bien vite Ă  l’ouvrage en se servant de l’encre qui lui dĂ©coulait le long de la figure, aussi longtemps qu’il y en eut. Non, mon Ă©pouse, vous avez trop bon air, » dit le Roi, promenant son regard tout autour de la salle et souriant. Il se fit un silence de mort. C’est un calembour, » ajouta le Roi d’un ton de colĂšre ; et tout le monde se mit Ă  rire. Que le jury dĂ©libĂšre, » ajouta le Roi, pour Ă  peu prĂšs la vingtiĂšme fois ce jour-lĂ . Non, non, » dit la Reine, l’arrĂȘt d’abord, on dĂ©libĂ©rera aprĂšs. » Cela n’a pas de bon sens ! » dit tout haut Alice. Quelle idĂ©e de vouloir prononcer l’arrĂȘt d’abord ! » Taisez-vous, » dit la Reine, devenant pourpre de colĂšre. Je ne me tairai pas, » dit Alice. Qu’on lui coupe la tĂȘte ! » hurla la Reine de toutes ses forces. Personne ne bougea. On se moque bien de vous, » dit Alice elle avait alors atteint toute sa grandeur naturelle. Vous n’ĂȘtes qu’un paquet de cartes ! » LĂ -dessus tout le paquet sauta en l’air et retomba en tourbillonnant sur elle ; Alice poussa un petit cri, moitiĂ© de peur, moitiĂ© de colĂšre, et essaya de les repousser ; elle se trouva Ă©tendue sur le gazon, la tĂȘte sur les genoux de sa sƓur, qui Ă©cartait doucement de sa figure les feuilles mortes tombĂ©es en voltigeant du haut des arbres. RĂ©veillez-vous, chĂšre Alice ! » lui dit sa sƓur. Quel long somme vous venez de faire ! » Oh ! j’ai fait un si drĂŽle de rĂȘve, » dit Alice ; et elle raconta Ă  sa sƓur, autant qu’elle put s’en souvenir, toutes les Ă©tranges aventures que vous venez de lire ; et, quand elle eut fini son rĂ©cit, sa sƓur lui dit en l’embrassant Certes, c’est un bien drĂŽle de rĂȘve ; mais maintenant courez Ă  la maison prendre le thĂ© ; il se fait tard. » Alice se leva donc et s’éloigna en courant, pensant le long du chemin, et avec raison, quel rĂȘve merveilleux elle venait de faire. Mais sa sƓur demeura assise tranquillement, tout comme elle l’avait laissĂ©e, la tĂȘte appuyĂ©e sur la main, contemplant le coucher du soleil et pensant Ă  la petite Alice et Ă  ses merveilleuses aventures ; si bien qu’elle aussi se mit Ă  rĂȘver, en quelque sorte ; et voici son rĂȘve — D’abord elle rĂȘva de la petite Alice personnellement — les petites mains de l’enfant Ă©taient encore jointes sur ses genoux, et ses yeux vifs et brillants plongeaient leur regard dans les siens. Elle entendait jusqu’au son de sa voix ; elle voyait ce singulier petit mouvement de tĂȘte par lequel elle rejetait en arriĂšre les cheveux vagabonds qui sans cesse lui revenaient dans les yeux ; et, comme elle Ă©coutait ou paraissait Ă©couter, tout s’anima autour d’elle et se peupla des Ă©tranges crĂ©atures du rĂȘve de sa jeune sƓur. Les longues herbes bruissaient Ă  ses pieds sous les pas prĂ©cipitĂ©s du Lapin Blanc ; la Souris effrayĂ©e faisait clapoter l’eau en traversant la mare voisine ; elle entendait le bruit des tasses, tandis que le LiĂšvre et ses amis prenaient leur repas qui ne finissait jamais, et la voix perçante de la Reine envoyant Ă  la mort ses malheureux invitĂ©s. Une fois encore l’enfant-porc Ă©ternuait sur les genoux de la Duchesse, tandis que les assiettes et les plats se brisaient autour de lui ; une fois encore la voix criarde du Griffon, le grincement du crayon d’ardoise du LĂ©zard, et les cris Ă©touffĂ©s des cochons d’Inde mis dans le sac par ordre de la cour, remplissaient les airs, en se mĂȘlant aux sanglots que poussait au loin la malheureuse Fausse-Tortue. C’est ainsi qu’elle demeura assise, les yeux fermĂ©s, et se croyant presque dans le Pays des Merveilles, bien qu’elle sĂ»t qu’elle n’avait qu’à rouvrir les yeux pour que tout fĂ»t changĂ© en une triste rĂ©alitĂ© les herbes ne bruiraient plus alors que sous le souffle du vent, et l’eau de la mare ne murmurerait plus qu’au balancement des roseaux ; le bruit des tasses deviendrait le tintement des clochettes au cou des moutons, et elle reconnaĂźtrait les cris aigus de la Reine dans la voix perçante du petit berger ; l’éternuement du bĂ©bĂ©, le cri du Griffon et tous les autres bruits Ă©tranges ne seraient plus, elle le savait bien, que les clameurs confuses d’une cour de ferme, tandis que le beuglement des bestiaux dans le lointain remplacerait les lourds sanglots de la Fausse-Tortue. Enfin elle se reprĂ©senta cette mĂȘme petite sƓur, dans l’avenir, devenue elle aussi une grande personne ; elle se la reprĂ©senta conservant, jusque dans l’ñge mĂ»r, le cƓur simple et aimant de son enfance, et rĂ©unissant autour d’elle d’autres petits enfants dont elle ferait briller les yeux vifs et curieux au rĂ©cit de bien des aventures Ă©tranges, et peut-ĂȘtre mĂȘme en leur contant le songe du Pays des Merveilles du temps jadis elle la voyait partager leurs petits chagrins et trouver plaisir Ă  leurs innocentes joies, se rappelant sa propre enfance et les heureux jours d’étĂ©. FIN. Alice au pays des merveilles Une merveilleuse surprise signĂ©e Tim Burton Article CinĂ©ma du Mardi 23 Mars 2010 Par Pascal Pinteau De toutes les adaptations de l’Ɠuvre de Lewis Caroll, c’est le long mĂ©trage d’animation produit en 1951 par Walt Disney, et rĂ©alisĂ© par Clyde Geronimi, Wilfred Jackson et Hamilton Luske qui reste le plus connu du grand public et des cinĂ©philes. Mais il n’évoquait que le premier tome des aventures d’Alice, paru en 1865. En revisitant ce classique, Tim Burton a judicieusement choisi d’adapter le second roman De l’autre cĂŽtĂ© du miroir » 1871, dans lequel Alice, dĂ©sormais ĂągĂ©e de 19 ans, retourne dans le monde fantasmagorique qu'elle a explorĂ© lorsqu’elle Ă©tait enfant. Elle y retrouve ses amis Mac Twisp, le Lapin Blanc, Tweedledee et Tweedledum, Mallymkun, le Loir, Absolem, la Chenille, Chess, le Chat et, bien entendu, le Chapelier Fou, mais le mode fou et colorĂ© qu’elle a connu est en proie Ă  la terreur celle que fait rĂ©gner la cruelle reine rouge. On le sait, adapter de maniĂšre plaisante les aventures d’Alice est un vĂ©ritable dĂ©fi l’hĂ©roĂŻne Ă©volue dans un monde absurde, dangereux et quelquefois cruel, qui dĂ©stabilise souvent les spectateurs. MalgrĂ© son traitement cartoon » la version de 1951 n’a pas connu un grand succĂšs commercial au moment de sa sortie. Ce ne sera assurĂ©ment pas le cas de l’adaptation rĂ©alisĂ©e par Tim Burton, dont le traitement scĂ©naristique astucieux Bravo Ă  Linda Woolverton, qui avait Ă©crit pour Disney LA BELLE ET LA BÊTE et LE ROI LION fait de l’odyssĂ©e d’Alice un voyage initiatique qui lui permettra de s’affirmer dans le monde rĂ©el. Si le fantastique le plus Ă©chevelĂ© et le non-sens habitent la premiĂšre partie du film, la seconde est conçue comme un film d’aventures qui s’achĂšve en apothĂ©ose par la lutte contre le Jabberwocky. On entend ça et lĂ  des critiques reprocher Ă  Burton son emploi des trucages numĂ©riques. Ce sont des jĂ©rĂ©miades injustes, tant l’aspect final des images est homogĂšne et plaisant dĂ©cors, accessoires, personnages virtuels et rĂ©els semblent bien faire partie du mĂȘme univers, Ă  la direction artistique superbe. MĂȘme transformĂ©s par de savants trucages sur lesquels nous reviendrons prochainement avec le superviseur des effets visuels, Johnny Depp et Helena Bonham-Carter sont intĂ©gralement lĂ  », avec tout leur talent, et crĂ©ent respectivement un chapelier fou poĂ©tique et Ă©tonnamment attachant, et une reine rouge dĂ©licieusement atroce ! On n’est pas prĂȘt d’oublier leurs formidables prestations. Cerise en relief au sommet du gĂąteau, les effets 3-D sont trĂšs bien employĂ©s, comme si Tim Burton s’était amusĂ© Ă  jouer avec le procĂ©dĂ©. Bref, vous l’aurez compris, ce rendez-vous avec l’enchanteur Burton n’est Ă  rater sous aucun prĂ©texte. ALICE AU PAYS DES MERVEILLES - BA VFenvoyĂ© par baryla. - Regardez des web sĂ©ries et des films. TIM AU PAYS DES MERVEILLES PubliĂ© en 1865, le livre de Lewis Carroll Alice au Pays des Merveilles » a marquĂ© Ă  jamais la littĂ©rature. Pour Tim Burton, il Ă©tait impossible de laisser passer la chance de revisiter un tel classique Ce conte fait partie de notre culture Ă  tous, c’est un Ă©lĂ©ment clĂ© de notre imaginaire collectif. Il a inspirĂ© d’innombrables piĂšces et adaptations au cinĂ©ma et Ă  la tĂ©lĂ©vision. Que vous l’ayez lu ou non, vous en connaissez le thĂšme et certains personnages, vous en avez vu des images. C’est une histoire extrĂȘmement populaire. » Johnny Depp, qui joue le Chapelier Fou, confie J’adore ce livre. Il est tellement fabuleux d’inventivitĂ© ! C’est une rĂ©ussite littĂ©raire sans commune mesure. Il est aussi brillant, rafraĂźchissant, novateur et intĂ©ressant aujourd’hui qu’il y a un siĂšcle et demi. » La scĂ©nariste Linda Woolverton note Lewis Carroll Ă©tait un esprit remarquable ; ses livres transcendent le temps et l’espace. Les personnages sont tous tellement loufoques et amusants ! Et puis il y a un peu de nous en chacun d’eux dans les colĂšres de la Reine Rouge, dans l’émerveillement d’Alice quand elle regarde le monde qui l’entoure, et dans la tragĂ©die du Chapelier. Il y a tous les ingrĂ©dients pour faire un grand film. » Avec le succĂšs d’ Alice au Pays des Merveilles », Lewis Carroll nom de plume du rĂ©vĂ©rend Charles Lutwidge Dodgson, professeur de mathĂ©matiques au Christ Church College de l’universitĂ© d’Oxford, en Angleterre est devenu le plus grand auteur de livres pour enfants de son Ă©poque. Six ans plus tard, il Ă©crivit une suite, De l’autre cĂŽtĂ© du miroir », qui devint encore plus cĂ©lĂšbre. Aujourd’hui, les deux livres sont souvent publiĂ©s ensemble, et ils continuent d’influencer de nombreux mĂ©dias tels que les clips vidĂ©o, les films, les bandes dessinĂ©es, les jeux vidĂ©o, l’opĂ©ra et les arts graphiques. L’actrice Anne Hathaway, qui joue la Reine Blanche, note Les personnages de Lewis Carroll fonctionnent trĂšs bien au cinĂ©ma parce qu’ils sont insolites et qu’il est possible de les interprĂ©ter de multiples façons. Parce que Lewis Carroll joue avec les mots et les concepts et parce que ses personnages enflamment notre imagination, il y a autant d’interprĂ©tations possibles qu’il y a de personnes sur cette terre. Tout dĂ©pend de votre point de vue. » Tim Burton reprend Cette histoire rĂ©sonne aussi Ă  un niveau subconscient. C’est pour cette raison qu’elle plaĂźt toujours autant elle touche Ă  des choses dont les gens n’ont probablement pas conscience. Il y a quelque chose de trĂšs profond dans tout ce qu’elle Ă©voque, c’est sans doute pour cela qu’il y en a eu autant de versions. Au cinĂ©ma, Alice a toujours Ă©tĂ© une petite fille passive passant d’une aventure Ă  une autre avec d’étranges personnages. Il n’y a jamais aucune gravitĂ©, cela reste toujours trĂšs lĂ©ger. Pour ma part, je me suis efforcĂ© de saisir toute l’essence de l’Ɠuvre de Carroll, mais sans me contenter de calquer littĂ©ralement l’histoire. » A LA DECOUVERTE D’UNDERLAND
 En reprenant les personnages, des Ă©lĂ©ments d’histoire et les thĂšmes centraux des livres de Lewis Carroll, ALICE AU PAYS DES MERVEILLES propose de redĂ©couvrir cette histoire avec une Alice devenue adulte, qui revient dans le pays qu’elle a visitĂ© quand elle Ă©tait enfant. La scĂ©nariste Linda Woolverton a prĂ©sentĂ© son idĂ©e aux producteurs Joe Roth et Suzanne et Jennifer Todd. Joe Roth se souvient Linda est venue nous voir avec cette histoire fantastique qui est une sorte d’allĂ©gorie politique. Les habitants de ce pays ne sont pas seulement fous, ce sont des rĂ©volutionnaires. Cela m’a frappĂ©. Disney semblait ĂȘtre le meilleur choix pour faire ce film, et pour le rĂ©aliser nous avons tout de suite pensĂ© Ă  Tim Burton. Il a immĂ©diatement acceptĂ©. » Tim Burton raconte Ils m’ont donnĂ© le scĂ©nario en me disant que le film allait ĂȘtre en 3D Relief, j’étais donc dĂ©jĂ  intriguĂ© par le projet avant mĂȘme de commencer Ă  le lire. Ce que j’ai aimĂ© dans le scĂ©nario de Linda, c’était que l’histoire existait par elle-mĂȘme. Elle permettait de faire un film qui ne serait pas une adaptation littĂ©rale du livre. » Linda Woolverton explique Dans le film, Alice a 19 ans. Elle est sur le point de se marier, mais elle n’est pas certaine d’en avoir envie. Le temps a passĂ©. Le Pays des Merveilles est tombĂ© sous la coupe de la Reine Rouge qui le gouverne d’une main de fer, et son peuple a besoin d’Alice. Underland est le pays fantastique qu’Alice a visitĂ© quand elle Ă©tait enfant, mais elle avait mal entendu le mot Underland » et avait compris Wonderland », le Pays des Merveilles. DĂ©sormais au seuil de l’ñge adulte, Alice est de retour, et elle dĂ©couvre que le vĂ©ritable nom de ce monde est Underland. » Un des Ă©lĂ©ments qui ont sĂ©duit Tim Burton dans le scĂ©nario est le fait qu’il met en scĂšne une Alice qui, Ă  19 ans, est sensiblement plus ĂągĂ©e que dans les livres de Lewis Carroll, et qui pourtant reste trĂšs vraie et reconnaissable. Il observe Ce que j’ai aimĂ© dans cette histoire, c’est qu’Alice est Ă  l’ñge charniĂšre entre l’enfance et l’ñge adulte, elle est en pleine transition en tant que personne. Souvent, les personnes jeunes qui possĂšdent une maturitĂ© supĂ©rieure Ă  leur Ăąge ne sont pas bien intĂ©grĂ©es dans leur culture, dans leur environnement et leur Ă©poque. Alice est une jeune fille qui ne semble pas vraiment Ă  sa place dans la sociĂ©tĂ© victorienne. Elle intĂ©riorise beaucoup. » Linda Woolverton raconte Underland se trouve quelque part sur Terre, tout en Ă©tant situĂ© Ă  la fois en dessous et au-delĂ  de notre monde. La seule façon de s’y rendre est de tomber Ă  travers un terrier de lapin. LĂ , elle rencontre une galerie de personnages insolites, parmi lesquels Mallymkun, un petit Loir fanfaron, un Chapelier Fou, Chess, Le Chat au large sourire, une Chenille pleine de sagesse nommĂ© Absolem, une belle Reine Blanche et sa mĂ©chante sƓur aĂźnĂ©e, la Reine Rouge, qui gouverne Underland. Underland connaĂźt des temps difficiles depuis que la terrible Reine Rouge s’est emparĂ©e du trĂŽne. MalgrĂ© cela, le pays reste merveilleux, ce qui expliquerait pourquoi Alice, qui pensait s’ĂȘtre retrouvĂ©e au Pays des Merveilles », y a Ă©tĂ© rappelĂ©e afin de lui rendre toute sa gloire. Underland a toujours Ă©tĂ© Underland depuis que le monde est monde, peu importe qui est sur le trĂŽne. Et il restera Underland jusqu’à la fin des temps. » Helena Bonham Carter, qui joue la Reine Rouge, note Linda a façonnĂ© une histoire avec un contexte Ă©motionnel qui permet aux Ă©vĂ©nements du film de se dĂ©rouler. Ici le voyage d’Alice a un sens, un objectif. » L’interprĂšte d’Alice, Mia Wasikowska, explique Au dĂ©but, Alice est mal Ă  l’aise, mal dans sa peau. Son expĂ©rience Ă  Underland va la pousser Ă  dĂ©couvrir qui elle est. Elle va trouver en elle-mĂȘme la force de dĂ©cider de ce qu’elle veut vraiment. » Tim Burton est rĂ©putĂ© pour ses contes fantastiques, ses univers fabuleux Ă©poustouflants de beautĂ© et de complexitĂ©, et il a toujours cĂ©lĂ©brĂ© les gens hors norme. La richesse et l’originalitĂ© des personnages et du monde magique de Lewis Carroll lui permettaient de laisser libre cours Ă  son imagination et de poser sur cette histoire sa marque particuliĂšre. Le producteur Richard Zanuck dĂ©clare La rencontre de ce best-seller vieux d’un siĂšcle et demi avec Tim Burton, Johnny Depp, Disney et la 3D Relief fait de ce film un Ă©vĂ©nement Ă  ne surtout pas rater. » LES PERSONNAGES ALICE Mia Wasikowska Alice Kingsleigh est une jeune femme de 19 ans qui s’interroge sur son avenir. D’un caractĂšre indĂ©pendant, elle se sent piĂ©gĂ©e dans le monde Ă©triquĂ© qui est celui des femmes de l’aristocratie londonienne de l’époque victorienne. Les rĂȘves d’Alice sont bien diffĂ©rents des attentes de ceux qui l’entourent. Elle va rencontrer sa vraie destinĂ©e Ă  Underland, un endroit qu’elle avait dĂ©jĂ  visitĂ© lorsqu’elle Ă©tait enfant et qu’elle avait appelĂ© Wonderland, le Pays des Merveilles. Elle ne se souvient ni d’Underland, ni de ses habitants, ce qui ne l’empĂȘche pas de retrouver ses amis, dont Absolem la Chenille, Chess, Le Chat, Tweedledee et Tweedledum, et bien sĂ»r le Chapelier Fou. Alice croit ĂȘtre en train de rĂȘver, il est impossible qu’elle grandisse et rapetisse ainsi tout le temps
 Mais quand elle se retrouve face Ă  des crĂ©atures qui n’ont rien d’amical et qu’on lui demande de dĂ©fendre ce pays extraordinaire, elle n’est pas sĂ»re d’ĂȘtre Ă  la hauteur
 LE CHAPELIER FOU Johnny Depp Non seulement le Chapelier Fou ne dissimule pas ses sentiments, mais on peut lire facilement son humeur changeante sur son visage et dans sa tenue. Il attendait impatiemment le retour d’Alice et il est sans doute son meilleur ami, car il a foi en elle envers et contre tout. Il est courageux, et fera tout pour protĂ©ger la jeune fille, jusqu’à risquer sa propre vie. C’était autrefois le chapelier de la Reine Blanche et il exerçait son mĂ©tier avec fiertĂ©, mais il souffre d’une intoxication au mercure - un redoutable effet secondaire du procĂ©dĂ© de fabrication des chapeaux - et il n’est plus tout Ă  fait lui-mĂȘme. Johnny Depp explique J’ai toujours vu le Chapelier comme un personnage tragique. Il est, sous bien des aspects, une victime. Le mercure l’a empoisonnĂ©, c’est certain, mais cette version de l’histoire lui donne aussi un passĂ© dramatique qui pĂšse lourdement sur le personnage. » IRACEBETH, LA REINE ROUGE Helena Bonham Carter Iracebeth est la tyrannique souveraine d’Underland. Ce personnage est la rencontre de la Reine de CƓur d’ Alice au Pays des Merveilles » et de la Reine Rouge de De l’autre cĂŽtĂ© du miroir ». Avec son Ă©norme tĂȘte, son tempĂ©rament colĂ©rique et sa manie de faire couper la tĂȘte Ă  tout le monde, elle fait rĂ©gner la terreur sur ses sujets. Helena Bonham Carter explique Iracebeth est incapable de gĂ©rer ses Ă©motions. Elle explose au moindre prĂ©texte. Elle a les mĂȘmes crises de colĂšre qu’un enfant de deux ans. » Sa jeune sƓur, la Reine Blanche, espĂšre remonter sur le trĂŽne et reprendre la couronne qu’Iracebeth lui a volĂ©e autrefois. MIRANA, LA REINE BLANCHE Anne Hathaway Mirana est la jeune sƓur de la Reine Rouge. Son apparence douce et lumineuse cache aussi certains aspects plus sombres. Anne Hathaway explique AprĂšs tout, elle et la Reine Rouge ont certains gĂšnes en commun ! Mirana est trĂšs attirĂ©e par sa propre part d’ombre, mais elle a trop peur de s’y aventurer et fait en sorte que tout paraisse lĂ©ger et joyeux. Elle craint constamment de perdre le contrĂŽle d’elle-mĂȘme. » Lorsque Alice revient Ă  Underland, la Reine Blanche la prend sous son aile et lui offre sa protection, mais ses motivations profondes ne sont pas complĂštement altruistes
 ILOSOVIC STAYNE, LE VALET Crispin Glover Ilosovic Stayne est le chef de l’armĂ©e de la Reine Rouge. TrĂšs grand - il mesure 2,30 m - il a le visage marquĂ© de cicatrices et un bandeau en forme de cƓur sur l’Ɠil gauche. C’est un ĂȘtre arrogant et fourbe qui suit Ă  la lettre tous les ordres de la Reine Rouge. Il est le seul capable de la calmer et de dĂ©samorcer ses explosions de colĂšre. Crispin Glover observe Je suis le bras armĂ© de la Reine Rouge. Cette femme se montre trĂšs facilement contrariĂ©e par ceux qui l’entourent, et mon personnage doit dĂ©velopper des trĂ©sors de diplomatie avec elle. » La facette la plus sombre de Stayne se rĂ©vĂšle dans la pĂ©nombre des couloirs du chĂąteau. TWEEDLEDEE et TWEEDLEDUM Matt Lucas Ces deux frĂšres jumeaux rondelets ne sont jamais d’accord, et leur drĂŽle de façon de parler n’a de sens que pour eux. Lorsqu’Alice arrive Ă  Underland, elle leur demande de la guider. Innocents, enfantins et charmants, ils veulent bien faire mais leur aide n’est pas trĂšs efficace parce qu’ils parlent un langage bizarre et incomprĂ©hensible oĂč se mĂ©langent rythmes et devinettes. Matt Lucas, le comĂ©dien britannique qui les incarne tous les deux, explique Je me suis dit que les Tweedles n’avaient jamais rencontrĂ© d’humain avant Alice. Ils sont trĂšs curieux Ă  son sujet. A leurs yeux, c’est Alice qui est un ĂȘtre bizarre, tout le reste est normal. Le Pays des Merveilles est leur normalitĂ©. Une chenille qui parle, c’est normal. Une jeune fille, c’est tout Ă  fait inhabituel ! » MAC TWISP, LE LAPIN BLANC voix originale de Michael Sheen McTwisp est toujours en retard, toujours pressĂ©, toujours en train de courir. ChargĂ© de retrouver Alice et de la ramener Ă  Underland pour qu’elle puisse accomplir sa destinĂ©e, il se montre Ă  la garden-party pour attirer la jeune fille et la faire tomber dans le terrier qui mĂšne Ă  Underland. Michael Sheen dĂ©clare Le Lapin Blanc est un personnage chaleureux, mais qui peut aussi se montrer tatillon et strict avec Alice. Il a du ressort, une Ă©nergie toute de nervositĂ©, et il a toujours l’impression d’ĂȘtre en retard. Le temps est trĂšs important pour lui, mais il sait aussi se montrer courageux quand il le faut. » ABSOLEM LA CHENILLE voix originale d’Alan Rickman Absolem sait tout. C’est le gardien absolu de l’Oraculum, un trĂšs ancien document qui dĂ©peint tous les Ă©vĂ©nements majeurs passĂ©s, prĂ©sents ou Ă  venir de l’histoire d’Underland. Mac Twisp, Le Lapin Blanc, Tweedledee et Tweedledum emmĂšnent Alice voir Absolem pour qu’il puisse se prononcer est-elle oui ou non la vĂ©ritable Alice, celle qui est dĂ©jĂ  venue Ă  Underland lorsqu’elle Ă©tait enfant, et dont le destin est de les aider ? Alice et ses compagnons trouvent la Chenille bleue confortablement installĂ©e sur un champignon, au cƓur d’une forĂȘt de champignons, environnĂ©e par un nuage de fumĂ©e. Absolem pousse Alice Ă  mieux comprendre qui elle est vraiment en l’obligeant Ă  affronter cette question difficile Qui es-tu ? ». CHESS, LE CHAT voix originale de Stephen Fry Ce chat tigrĂ© tirĂ© Ă  quatre Ă©pingles a le pouvoir d’apparaĂźtre et de disparaĂźtre Ă  volontĂ©. D’un calme Ă  toute Ă©preuve et d’une sensualitĂ© nonchalante, il arbore un sourire sĂ©ducteur qui masque sa lĂąchetĂ©. C’est d’abord la tĂȘte dĂ©sincarnĂ©e de ce matou qui apparaĂźt Ă  Alice dans le bois de Tulgey, aprĂšs qu’elle a Ă©tĂ© attaquĂ©e par le vicieux Bandersnatch. Le Chat propose de purifier les blessures de son bras en les lĂ©chant. Alice refuse, mais lui permet de la conduire jusqu’au thĂ© donnĂ© par le Chapelier. Celui-ci reproche au Chat d’avoir fui le jour oĂč la Reine Rouge a pris le pouvoir Ă  Underland. En utilisant ses talents et le trĂšs convoitĂ© chapeau du Chapelier, Chessur finira par trouver le moyen de se racheter. MALLYMKUN, LE LOIR Voix originale de Barbara Windsor Mallymkun, la souris portant une culotte de cheval, est prompte Ă  se battre Ă  l’épĂ©e. Elle refuse de croire que le Lapin Blanc a ramenĂ© la vĂ©ritable Alice, celle qui pourrait rendre Ă  Underland sa splendeur d’autrefois. Elle est ravie de piquer la pauvre Alice Ă  la cheville avec une Ă©pingle Ă  chapeau lorsque la jeune fille croit ĂȘtre en train de rĂȘver. Mais cette dure Ă  cuire va prouver son courage lorsqu’Alice est menacĂ©e par le terrible Bandersnatch. La loyautĂ© de Mallymkun envers le Chapelier est sans Ă©gale, et elle est prĂȘte Ă  affronter la mort pour rester Ă  ses cĂŽtĂ©s. LE DODO voix originale de Michael Gough Le Dodo est l’un des premiers habitants d’Underland qu’Alice rencontre Ă  son arrivĂ©e. Etant aussi l’un des plus vieux personnages de ce monde fantastique, il porte des lunettes et s’appuie sur une canne pour marcher. Sage et rĂ©flĂ©chi, le Dodo interrompt les chamailleries de ses amis pour savoir si la jeune fille est ou non la fameuse Alice, et leur suggĂšre d’aller demander son avis Ă  Absolem, une chenille encore plus sage que lui. LE JABBERWOCKY voix originale de Sir Christopher Lee Aussi gigantesque qu’un dinosaure, le Jabberwocky a d’immenses ailes et un corps couvert d’écailles, de longues griffes tranchantes comme des rasoirs, une queue pointue et un gilet. Cette bĂȘte fĂ©roce et sifflante est l’arme prĂ©fĂ©rĂ©e de la Reine Rouge. Le Jabberwocky cherche Ă  empĂȘcher Alice d’accomplir son destin. LE LIEVRE DE MARS voix originale de Paul Whitehouse C’est chez le LiĂšvre de Mars qu’ont lieu les thĂ©s donnĂ©s par le Chapelier Fou. ParanoĂŻaque, angoissĂ© et lĂ©gĂšrement dĂ©rangĂ©, il se tord constamment les pattes et les oreilles et il a tendance Ă  lancer sur tout le monde des thĂ©iĂšres et d’autres objets. Il aime faire la cuisine et il est l’un des rares habitants d’Underland Ă  avoir Ă©chappĂ© aux griffes de la Reine Rouge. BAYARD voix originale de Timothy Spall Contre sa volontĂ©, Bayard le chien de chasse est le complice des forces de la Reine Rouge il craint pour la vie de sa femme et de ses enfants emprisonnĂ©s s’il n’obĂ©it pas aux ordres de Stayne. Il va se rĂ©vĂ©ler secrĂštement fidĂšle au mouvement de rĂ©sistance clandestin d’Underland, et devenir Ă  la fois l’alliĂ© d’Alice et un moyen de transport assez pratique. LE BANDERSNATCH Cette rĂ©pugnante crĂ©ature baveuse et puante a un gros corps dĂ©goĂ»tant de saletĂ© avec une face aplatie et le museau Ă©dentĂ© d’un bouledogue enragĂ©. Alice garde un souvenir douloureux de l’horrible rĂšgne de la Reine Rouge grĂące Ă  un coup de ses pattes griffues. ALICE ET LES HABITANTS D’UNDERLAND UNE NOUVELLE ALICE Mia Wasikowska Les cinĂ©astes ont finalement choisi Mia Wasikowska, une jeune actrice australienne ĂągĂ©e de 19 ans, pour jouer Alice. Tim Burton raconte J’ai adorĂ© cette gravitĂ© et cette sagesse qu’elle a, cette maturitĂ© au-delĂ  de son Ăąge. C’est une qualitĂ© que j’ai toujours aimĂ© sentir chez les gens. Cela se perçoit tout de suite dans leur regard, et nous avions besoin d’une personne capable de produire cet effet. » La productrice Suzanne Todd note Alice n’est pas une jeune fille frivole et insouciante. C’est un personnage plein de profondeur et de complexitĂ©. » Mia Wasikowska dĂ©clare C’est un vĂ©ritable conte de fĂ©es de jouer un personnage aussi populaire qu’Alice, mais aussi un drĂŽle de dĂ©fi ! Au dĂ©but, j’étais intimidĂ©e. Quelle pression ! Tout le monde pense connaĂźtre Alice, et il est impossible de correspondre Ă  l’idĂ©e que chacun s’en fait. S’approprier le personnage, l’assumer tel qu’on le ressent, a Ă©tĂ© pour moi le plus difficile. Tout le monde sait Ă  quoi ressemble Alice, il Ă©tait donc important de s’éloigner de cette image et de faire d’elle une adolescente plus rĂ©aliste, plus concrĂšte, en conservant toutefois certains aspects caractĂ©ristiques du personnage d’origine. Aborder cette histoire sous cet angle original et la faire dĂ©couvrir Ă  une nouvelle gĂ©nĂ©ration Ă©tait passionnant. ». Johnny Depp note Mia est incroyable. Elle a quelque chose de spĂ©cial, comme si elle n’était pas tout Ă  fait de cette terre. Elle est belle, Ă©tonnante, douce, j’ai vraiment adorĂ© travailler avec elle. C’est l’Alice parfaite. » LE TALENT FOU DE JOHNNY DEPP ALICE AU PAYS DES MERVEILLES marque la septiĂšme collaboration de Tim Burton et Johnny Depp depuis le premier film qu’ils ont fait ensemble, EDWARD AUX MAINS D’ARGENT. Johnny Depp remarque C’est incroyable. Cela fait vingt ans que je travaille avec Tim et j’ai pu le voir grandir et mĂ»rir en tant que cinĂ©aste. Il est tellement unique, spĂ©cial et brillant ! Tous les rĂŽles qu’il me propose sont pour moi un vĂ©ritable honneur. » Le Chapelier offrait Ă  Johnny Depp l’opportunitĂ© de crĂ©er un nouveau personnage inoubliable. Il raconte Le dĂ©fi Ă©tait de trouver quelque chose de diffĂ©rent et de rĂ©inventer le personnage pour le cinĂ©ma. Une des choses dont nous avons parlĂ© trĂšs tĂŽt, Tim et moi, a Ă©tĂ© l’idĂ©e que nous pouvions en faire un personnage pur et transparent, dans le sens oĂč ses Ă©motions se lisent dans ses habits, sa peau, ses cheveux, qui les reflĂštent instantanĂ©ment. Quand il est heureux, il se met Ă  rayonner et Ă  changer de couleur ; trĂšs vite, il prend vie et s’épanouit comme une fleur qui Ă©clot. Il est comme ces bagues qui changent de couleur en fonction de votre humeur, son apparence reflĂšte ses Ă©motions. » Le producteur Richard Zanuck remarque Johnny a une capacitĂ© Ă  se transformer absolument fabuleuse. Je ne connais personne qui soit capable de crĂ©er et de jouer des personnages aussi dingues, dĂ©calĂ©s et excentriques. Il sait ĂȘtre drĂŽle, fou et poignant Ă  la fois. C’est un des plus grands acteurs au monde, et il prend plus de risques que n’importe qui. » En faisant des recherches sur son personnage, Johnny Depp a dĂ©couvert que les chapeliers du XIXe siĂšcle souffraient d’empoisonnement au mercure. Il explique L’expression fou comme un chapelier » provient en fait des vrais chapelier qui, pour fabriquer des hauts-de-forme en peau de castor, utilisaient une colle qui contenait une concentration Ă©levĂ©e de mercure. Elle tachait leurs mains et le mercure finissait par les rendre fous. » AprĂšs avoir eu l’idĂ©e que le corps entier du Chapelier, et pas seulement son esprit, pouvait ĂȘtre affectĂ© par l’empoisonnement au mercure, Johnny Depp rĂ©alisa une aquarelle du personnage avec des cheveux orange, un visage de clown et de grands yeux verts. Il se souvient Je savais exactement Ă  quoi il ressemblait, et quand nous avons fait les premiers essais de maquillage le rĂ©sultat a tout de suite Ă©tĂ© parfait. C’est trĂšs rare de rĂ©ussir Ă  crĂ©er un personnage aussi vite. Cela ne m’était arrivĂ© qu’une seule fois, avec le capitaine Jack Sparrow. Comme le Chapelier est un hypersensible, j’ai aussi pensĂ© qu’il allait avoir besoin de changer rapidement d’humeur et de personnalitĂ© pour survivre et agir quand il est menacĂ© ou en danger. Je l’ai donc jouĂ© comme une personne qui souffre d’un lĂ©ger trouble de la personnalitĂ©. Pouvoir jouer le Chapelier Fou en croisant l’Ɠuvre de Lewis Carroll et la vision de Tim Burton, tout en y ajoutant sa propre touche
 C’est le rĂȘve ! » LES SƒURS ENNEMIES Pour jouer la mĂ©chante reine d’Underland, la Reine Rouge, Tim Burton s’est tournĂ© vers sa compagne, l’actrice anglaise Helena Bonham Carter. Celle-ci raconte La Reine Rouge rĂšgne par la terreur, l’équitĂ© et la justice lui sont inconnues. Elle coupe la tĂȘte des gens, c’est sa solution Ă  tous les problĂšmes. » Le producteur Joe Roth note Helena est une actrice qui aime les dĂ©fis. Elle n’a pas eu peur d’incarner ce personnage dĂ©moniaque. C’est presque une ogresse, et ce qui est trĂšs drĂŽle c’est qu’elle ressemble vraiment Ă  une petite poupĂ©e dans le film. » La tĂȘte d’Helena Bonham Carter a Ă©tĂ© retouchĂ©e par ordinateur pour ĂȘtre Ă  l’écran deux fois plus grosse qu’en rĂ©alitĂ©, et l’actrice subissait tous les jours une longue sĂ©ance de maquillage pour se transformer en Reine Rouge. Elle raconte Cela prenait trois heures, mais j’adore ĂȘtre royale. Le problĂšme, c’est que comme elle n’arrĂȘte pas de hurler, je perdais ma voix presque tous les jours vers 10 h 00... Qu’on lui coupe la tĂȘte ! Qu’on lui coupe la tĂȘte ! » C’était vraiment Ă©puisant, toutes ces colĂšres ! » A l’opposĂ©, la jeune sƓur de la Reine Rouge, la Reine Blanche Mirana, est douce et gentille, mĂȘme si elle cache un cĂŽtĂ© sombre. Anne Hathaway, qui a Ă©tĂ© choisie pour le rĂŽle, se souvient En rĂ©flĂ©chissant Ă  la façon dont j’allais la jouer, je n’arrĂȘtais pas de me dire que c’était une punk-rock vĂ©gĂ©talienne et pacifiste. J’ai donc Ă©coutĂ© beaucoup de Blondie, regardĂ© des films avec Greta Garbo et je me suis intĂ©ressĂ© aux Ɠuvres d’art de Dan Flavin. Ensuite, j’ai ajoutĂ© une petite touche de Norma Desmond, et le personnage a commencĂ© Ă  Ă©merger. » Anne Hathaway a aussi travaillĂ© sur sa gestuelle pour bouger avec majestĂ©. Elle explique J’ai remarquĂ© que plus je faisais des mouvements lents et dĂ©licats avec mes bras, plus je donnais l’impression de flotter. » Johnny Depp observe On a un peu l’impression qu’elle est montĂ©e sur roues
 Elle se dĂ©place en glissant et ses mains commencent Ă  s’exprimer avant qu’elle n’ouvre la bouche. Dans le film, ses mains ont leur propre personnalitĂ©. » DU COTE DES GARÇONS Pour jouer Ilosovic Stayne, le Valet fourbe et borgne de la Reine Rouge, Tim Burton s’est tournĂ© vers l’acteur, cinĂ©aste, musicien et auteur Crispin Glover. Le rĂ©alisateur raconte Je l’ai rencontrĂ© pour la premiĂšre fois au dĂ©but des annĂ©es 80. C’est un acteur Ă  la personnalitĂ© unique et aux talents multiples. Je connais trĂšs peu de gens qui, en plus de jouer dans des films et de faire les leurs, exercent aussi d’autres formes d’art. Crispin est fantastique, il a une prĂ©sence captivante Ă  l’écran. » Johnny Depp avait dĂ©jĂ  travaillĂ© avec Crispin Glover. Il dĂ©clare J’ai toujours eu une grande admiration pour son travail d’acteur, que je trouve audacieux et novateur. Il apporte Ă  ses personnages un charme Ă©trange et sombre qu’on ne trouve en gĂ©nĂ©ral que chez les rock stars. Avec son bandeau, il ressemble Ă  un de ces vieux dessins magnifiques d’Harry Clarke. » LES VOIX DU PAYS DES MERVEILLES Il Ă©tait important Ă  mes yeux que les personnages aient un cĂŽtĂ© trĂšs britannique », explique Tim Burton en parlant du casting vocal d’ALICE AU PAYS DES MERVEILLES. Celui-ci comprend Alan Rickman dans le rĂŽle de la Chenille, Michael Sheen dans le rĂŽle du Lapin Blanc, Stephen Fry dans le rĂŽle de Chess, le Chat du Cheshire, Timothy Spall dans le rĂŽle du Saint-Hubert Bayard, Barbara Windsor dans le rĂŽle du Loir, Christopher Lee dans le rĂŽle du Jabberwocky, Michael Gough dans le rĂŽle du Dodo, et Paul Whitehouse dans celui du LiĂšvre de Mars. Tim Burton continue Ce sont des acteurs que j’admire depuis toujours. Je voulais que les voix des personnages en images de synthĂšse ne soient pas surjouĂ©es comme c’est souvent le cas dans les dessins animĂ©s. On devait avoir l’impression que tous les personnages sont dans le mĂȘme monde. D’un autre cĂŽtĂ©, il ne fallait pas non plus que les personnages rĂ©els tranchent par leur normalitĂ© » dans un monde complĂštement animĂ©. J’ai donc un peu poussĂ© le jeu des acteurs qui jouent physiquement leur personnage, et j’ai demandĂ© Ă  ceux qui prĂȘtent leur voix aux personnages en images de synthĂšse de ne pas en faire trop. J’ai eu la chance de travailler avec de trĂšs grands acteurs qui ont Ă©levĂ© leurs personnages en images de synthĂšse au niveau de personnages vivants en chair et en os. » Michael Sheen, qui joue le Lapin Blanc, confie en riant J’aurais adorĂ© enfiler un costume de lapin et courir dans tous les sens avec de grandes oreilles et une queue en pompon ! Malheureusement, j’ai juste enregistrĂ© sa voix en studio. Tim a beaucoup insistĂ© sur le fait qu’il ne voulait pas que les personnages aient des voix de dessin animĂ©, il fallait donc trouver le ton juste, et le fait que la plupart des personnages d’ALICE AU PAYS DES MERVEILLES aient un petit cĂŽtĂ© snob n’a pas facilitĂ© la tĂąche. » IMAGINER UNDERLAND Tim Burton observe Tout le monde imagine Underland comme un endroit gai et colorĂ© sorti d’un dessin animĂ©, mais nous avons pensĂ© que depuis les premiĂšres aventures d’Alice, il pouvait avoir changĂ© et ĂȘtre devenu plus sombre et inquiĂ©tant. » Le producteur Richard Zanuck ajoute L’Underland de Tim Burton est un lieu enchanteur, drĂŽle et Ă©trange. Il est aussi d’une grande complexitĂ© et pour en saisir tous les dĂ©tails, il faut y regarder Ă  deux fois. Des univers aussi riches et exotiques ne peuvent naĂźtre que de l’imagination de Tim Burton. Visuellement, c’est Ă  couper le souffle. » Pour crĂ©er Underland, les cinĂ©astes sont revenus aux sources les livres de Lewis Carroll. Le chef dĂ©corateur Rob Stromberg qui fut Ă©galement le designer des dĂ©cors naturels de Pandora dans AVATAR se souvient Nous avons rassemblĂ© les dessins de tous les artistes qui ont illustrĂ© Alice au Pays des Merveilles », et nous les avons accrochĂ©s au mur pour tenter de dĂ©gager un style et une atmosphĂšre. Ensuite, nous avons cherchĂ© comment rester fidĂšles aux livres tout en apportant quelque de chose de complĂštement inĂ©dit. » Le directeur artistique Todd Cherniawsky ajoute Les illustrations de l’édition originale sont devenues pour nous une sorte de feuille de route. Nous nous en sommes inspirĂ©s pour les scĂšnes des flashbacks d’Alice, mĂȘme si l’Underland du film est une version beaucoup plus Burtonesque ». » Il poursuit L’Underland de Tim Burton est malade, vidĂ© de ses couleurs et de sa vitalitĂ© par le rĂšgne brutal de la Reine Rouge. Il n’a pas toujours Ă©tĂ© comme cela. Au dĂ©but, nous avions imaginĂ© Underland comme un lieu trĂšs colorĂ©. Tim trouvait les dessins trĂšs beaux, mais il pensait que c’était un endroit plus adaptĂ© pour la fin de l’histoire. Nous avons donc modifiĂ© l’aspect de certaines choses pour coller Ă  la vision que Tim avait de ce monde qui est devenu, d’une certaine façon, une allĂ©gorie de l’oppression et de la rĂ©pression. » Les cinĂ©astes ont trouvĂ© la clĂ© de l’esthĂ©tique inquiĂ©tante d’Underland dans une photographie prise pendant la Seconde Guerre mondiale sur laquelle une famille anglaise prend le thĂ© devant sa maison. Todd Cherniawski raconte En arriĂšre-plan, on pouvait voir la ligne des toits dĂ©chiquetĂ©s de Londres. Cela nous a donnĂ© l’idĂ©e de faire de l’Underland du dĂ©but du film un monde sinistre et oppressant avec une palette de couleurs sourdes. Ensuite, Ă  mesure que l’histoire avance et que les choses s’amĂ©liorent, Underland devient un endroit plus lumineux, ensoleillĂ© et colorĂ©. » Tim Burton note Comme dans tous les univers de contes de fĂ©es, il y a des gentils et des mĂ©chants ; le bien et le mal sont prĂ©sents Ă  Underland. Mais lĂ -bas, tout est un peu dĂ©calĂ©, mĂȘme les gentils. C’est ce qui fait toute la diffĂ©rence ! » LA MAGIE D’UNDERLAND Utilisant un mĂ©lange de techniques d’effets visuels, dont des plans tournĂ©s avec des acteurs sur fond vert, des personnages entiĂšrement en images de synthĂšse, et la 3D Relief, ALICE AU PAYS DES MERVEILLES prĂ©sente aux spectateurs un univers visuel unique et fascinant. Ken Ralston, superviseur senior des effets visuels du film, raconte La difficultĂ© a Ă©tĂ© de trouver comment concrĂ©tiser la vision de Tim. Nous avons dĂ©cidĂ© d’utiliser un mĂ©lange de plusieurs techniques qui nous a permis de donner un aspect vraiment unique au film. Tous nos efforts ont Ă©tĂ© dirigĂ©s vers ce qu’il y avait de plus important crĂ©er l’apparence la plus appropriĂ©e pour les dĂ©cors et les personnages afin de raconter cette histoire le mieux possible. GrĂące Ă  la 3D Relief, le film offre une expĂ©rience viscĂ©rale et excitante, presque tactile, de ce qui se passe dans ce monde Ă©trange. Avec cette technique, nous voulions transporter les spectateurs au beau milieu de ce monde Ă©tonnant, et laisser les personnages les entraĂźner dans un voyage fantastique. » VĂ©ritable lĂ©gende des effets visuels, Ken Ralston a Ă©tĂ© un des membres fondateurs de la cĂ©lĂšbre sociĂ©tĂ© de George Lucas, Industrial Light & Magic, et a travaillĂ© sur la premiĂšre trilogie STAR WARS, ainsi que sur QUI VEUT LA PEAU DE ROGER RABBIT ?, la trilogie RETOUR VERS LE FUTUR, FORREST GUMP, LE POLE EXPRESS et LA LEGENDE DE BEOWULF. Son travail a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ© par quatre Oscars et un Oscar spĂ©cial. Si les sĂ©quences avec Alice dans le monde rĂ©el ont Ă©tĂ© tournĂ©es en extĂ©rieur Ă  Cornwell en Angleterre, toutes les scĂšnes qui se dĂ©roulent Ă  Underland ont Ă©tĂ© filmĂ©es sur fond vert dans les studios de Culver City Ă  Los Angeles, avec des dĂ©cors entiĂšrement en images de synthĂšse ajoutĂ©s en postproduction. Le producteur des effets visuels Tom Peitzman note C’est un projet vraiment unique. Je travaille dans les effets visuels depuis longtemps, et je sais par expĂ©rience que les films comme celui-ci, dans la crĂ©ation duquel interviennent de nombreuses techniques diffĂ©rentes, offrent un rĂ©sultat toujours plus amusant et original. » QU’ON LUI GROSSISSE LA TETE ! Un des dĂ©fis de Ken Ralston Ă©tait de doubler la taille de la tĂȘte de la Reine Rouge interprĂ©tĂ©e par Helena Bonham Carter, sans modifier son corps. Les cinĂ©astes ont utilisĂ© un systĂšme de camĂ©ra unique pour filmer toutes les sĂ©quences du film oĂč des Ă©lĂ©ments changent de taille, comme la tĂȘte de la Reine Rouge, le corps des Tweedles et mĂȘme Alice lorsqu’elle mesure 2,50 m. Tom Peitzman explique Pour pouvoir agrandir la tĂȘte de la Reine Rouge, nous avions besoin d’une dĂ©finition plus Ă©levĂ©e afin d’avoir assez de pixels pour y puiser de la matiĂšre visuelle. Ce deuxiĂšme systĂšme de camĂ©ra nous offrait des lignes de rĂ©solution supplĂ©mentaires. » Ken Ralston ajoute Les scĂšnes filmĂ©es avec ce systĂšme de camĂ©ra trĂšs sophistiquĂ© devaient ĂȘtre tournĂ©es avec une extrĂȘme minutie, puis parfaitement ajustĂ©es pour s’intĂ©grer au reste du film. Mais ce n’était rien comparĂ© Ă  la tĂąche terriblement compliquĂ©e qui venait ensuite faire en sorte que le cou de la Reine entre bien dans le col de son costume. Il y avait certaines rĂšgles Ă  respecter quand nous filmions la Reine Rouge. Par exemple, elle ne devait pas placer sa main entre la camĂ©ra et son visage, parce qu’en agrandissant sa tĂȘte sa main serait devenue Ă©norme. A chaque plan, il fallait faire trĂšs attention Ă  ce genre de petits dĂ©tails. » LES YEUX FOUS DU CHAPELIER Pour le Chapelier, l’équipe de Ken Ralston a agrandi la taille des yeux de Johnny Depp. Tom Peitzman prĂ©cise Si vous allez trop loin, on dirait un personnage de dessin animĂ©, et si vous n’en faites pas assez cela donne l’impression que vous n’avez rien fait. » L’équipe s’est aussi amusĂ©e avec les changements d’humeur du Chapelier qui se reflĂštent littĂ©ralement dans son apparence. Tom Peitzman explique Parfois les changements Ă©taient trĂšs subtils. Quand il est mĂ©lancolique, il est sombre ou un peu gris, et quand il est heureux son costume reprend tout de suite de l’éclat. On peut aussi voir son nƓud papillon remonter presque comme un sourire. Nous avons essayĂ© de faire des choses trĂšs discrĂštes qui n’attirent pas forcĂ©ment l’attention, mais qui donnent au personnage cette prĂ©sence unique et trĂšs amusante. » QU’ON LUI RECOLLE LA TETE ! Le personnage de Crispin Glover, Ilosovic Stayne, le Valet, possĂšde la vraie tĂȘte de l’acteur et un corps de 2,30 m de haut entiĂšrement rĂ©alisĂ© en images de synthĂšse. Pour ĂȘtre Ă  la bonne hauteur sur le plateau, l’acteur portait des Ă©chasses, une technique qui a permis Ă  Tim Burton de faire interagir dans un mĂȘme plan plusieurs personnages de tailles diffĂ©rentes. Pour Tweedledee et Tweedledum, l’acteur Matt Lucas portait un costume vert en forme de poire qui permettait de ne voir que son visage Ă  l’image. Tom Peitzman note Le costume l’empĂȘchait d’avoir les bras collĂ©s au corps. Il lui donnait aussi un volume avec lequel travailler et une dĂ©marche trĂšs particuliĂšre. » Comme Crispin Glover, le visage de Matt Lucas a Ă©tĂ© filmĂ© puis placĂ© sur les corps en images de synthĂšse des Tweedles, dont les mouvements ont Ă©tĂ© calquĂ©s sur ceux de l’acteur. Pour interprĂ©ter les deux Tweedles, il jouait chaque scĂšne d’abord dans le rĂŽle de Tweedledee, puis la recommençait dans le rĂŽle de Tweedledum. Pour jouer correctement les deux personnages, Matt Lucas a travaillĂ© avec l’acteur Ethan Cohn. Matt Lucas explique Je ne pouvais ĂȘtre qu’un seul des deux personnages Ă  la fois, Ethan Ă©tait donc lĂ  pour jouer l’autre. C’est un grand acteur et il m’a vraiment aidĂ© Ă  dĂ©velopper les personnages. » La plupart des dĂ©cors du film Ă©tant en images de synthĂšse, les acteurs ont dĂ» se livrer Ă  un exercice dĂ©licat jouer devant un grand Ă©cran vert. Mia Wasikowska raconte C’est trĂšs difficile parce qu’il n’y a absolument rien autour de vous. Il faut imaginer tous les dĂ©cors. Matt Lucas dĂ©clare Quand j’étais enfant, on me disait que j’avais une imagination dĂ©bordante. Cela sonnait comme un reproche Ă  l’époque, mais en fait cela m’a beaucoup aidĂ© pour ce rĂŽle parce qu’il fallait tout imaginer. » En plus des dĂ©cors virtuels, les acteurs devaient aussi interagir avec des personnages en images de synthĂšse ajoutĂ©s en postproduction, parmi lesquels le Lapin Blanc, le Loir, le Jabberwocky, le LiĂšvre de Mars et le Dodo. Pendant le tournage, ces personnages Ă©taient reprĂ©sentĂ©s par une silhouette en carton ou par une personne habillĂ©e en vert. Helena Bonham Carter raconte J’ai jouĂ© avec beaucoup de gens habillĂ©s en vert. Tous ces acteurs qu’on n’entend pas et qu’on ne voit pas Ă  l’écran sont les hĂ©ros inconnus du film. Il y avait une armĂ©e d’acteurs en justaucorps verts, et franchement, ils Ă©taient tous formidables. Nous n’aurions jamais pu faire ce film sans eux. » Helena Bonham Carter, Johnny Depp et les autres acteurs ont souvent dĂ» faire appel Ă  leur imagination pour jouer face Ă  des objets inanimĂ©s tels que des balles de tennis ou une bande d’adhĂ©sif. Johnny Depp raconte Je suis habituĂ© Ă  jouer face Ă  un morceau d’adhĂ©sif. Vous pouvez en coller un bout sur le mur et me laisser tout seul avec, cela ne me dĂ©range pas. En fait, tout le tournage s’est passĂ© comme ça. Nous Ă©tions dans une piĂšce verte gigantesque avec seulement quelques accessoires, et comme Alice n’arrĂȘte pas de changer de taille, elle Ă©tait soit perchĂ©e sur un Ă©chafaudage, soit remplacĂ©e par un bout de ruban quand elle mesurait 15 cm. Personnellement cela ne me gĂȘne pas, j’aime la difficultĂ©. » Les changements de taille frĂ©quents entre les personnages ont Ă©tĂ© un dĂ©fi constant pour la production, et pour Ken Ralston en particulier. Il raconte Alice a rarement sa taille normale. Elle mesure 15 cm, 60 cm ou 2,40 m, et tous les autres personnages doivent conserver leurs proportions. » Le chef dĂ©corateur Rob Stromberg explique A chaque fois que vous introduisez une diffĂ©rence d’échelle entre deux personnages qui interagissent Ă  l’écran, tout devient trĂšs compliquĂ©. Une chose aussi simple que de mettre une cuillĂšre dans la bouche d’un personnage devient un vĂ©ritable casse-tĂȘte si un des personnages mesure 5 m de haut. Il faut penser Ă  tout, faire des ajustements et des alignements sur le plateau et utiliser des effets visuels trĂšs complexes. Mais au final, cela donne des images incroyables qu’on ne voit pas tous les jours. » Ken Ralston reprend Sur ce genre de film oĂč des effets visuels doivent ĂȘtre appliquĂ©s Ă  tous les personnages, vous vous dites en gĂ©nĂ©ral On va tourner la scĂšne avec le Chapelier, on le fait sortir, et ensuite on filme avec Alice ». C’est ce que nous avons fait parfois, mais quand il y avait une interaction trĂšs forte entre les personnages, ou une scĂšne vraiment trĂšs Ă©mouvante, nous avons essayĂ© de les filmer ensemble. » Le directeur de la photographie Dariusz Wolski raconte Quand on me demande comment nous avons fait ce film et quelle technique nous avons utilisĂ©e, je rĂ©ponds toujours Pour quel plan ? ». » Le tournage sur fond vert terminĂ©, Tim Burton et son monteur, Chris Lebenzon, ont rĂ©alisĂ© un prĂ©montage brut du film qui a Ă©tĂ© confiĂ© Ă  Ken Ralston et son Ă©quipe de Sony Imageworks, afin qu’ils puissent commencer le long processus de crĂ©ation en images de synthĂšse d’Underland et de ses personnages animĂ©s. Ils ont créé au final plus de 2500 plans avec des effets visuels. Ken Ralston se souvient Tim avait des instructions trĂšs prĂ©cises pour chaque sĂ©quence et nous avons eu avec lui de longues discussions sur les personnages et la lumiĂšre. Il fallait parler d’absolument tout, des moindres dĂ©tails parce que pour les dĂ©cors et beaucoup de personnages, nous partions de zĂ©ro. Pour d’autres, nous avions certains Ă©lĂ©ments de dĂ©part comme l’interprĂ©tation des acteurs, ou juste une partie des acteurs. Cela a Ă©tĂ© un travail de longue haleine parce que nous avons intĂ©grĂ© les personnages animĂ©s dans les scĂšnes en mĂȘme temps que les images des acteurs en chair et en os, et qu’il fallait prendre en compte la mise en lumiĂšre pour homogĂ©nĂ©iser le tout. Nous avons Ă©tĂ© trĂšs nombreux Ă  travailler sur ce projet. Chez Sony, nous Ă©tions plusieurs centaines. AprĂšs tout cela, il restait encore Ă  ajouter la 3D Relief... » UNE TROISIÈME DIMENSION Tim Burton a choisi de tourner le film en 2D et de le convertir ensuite en 3D. Il explique Je ne voyais pas l’intĂ©rĂȘt de filmer en 3D. AprĂšs avoir vu le travail de conversion rĂ©alisĂ© sur L’ETRANGE NOEL DE MONSIEUR JACK, je trouvais qu’il n’y avait aucune raison de faire autrement. Nous ne voulions pas que le tournage s’éternise, et au final je ne vois aucune diffĂ©rence de qualitĂ©. » Ken Ralston observe Nous n’avons pas utilisĂ© la 3D Relief pour pointer les lances des soldats sur le public, lui jeter des balles ou crĂ©er des effets destinĂ©s Ă  l’impressionner. Nous l’avons juste employĂ©e pour crĂ©er un relief semblable Ă  celui que nous percevons dans le monde rĂ©el. Par exemple, quand le Chat du Cheshire apparaĂźt, il sort de l’écran et flotte au-dessus du public, mais l’effet n’est pas exagĂ©rĂ© et reste trĂšs naturel. » La perspective de faire un film en 3D Relief est une des principales raisons qui ont poussĂ© Tim Burton Ă  rĂ©aliser ALICE AU PAYS DES MERVEILLES. Il raconte Je trouvais l’idĂ©e trĂšs intĂ©ressante parce qu’il me semblait que c’était le genre d’histoire parfaitement adaptĂ©e Ă  la 3D. Quand je fais un film, je me demande toujours quelle est la forme la plus adaptĂ©e Ă  l’histoire, et j’avais le sentiment que c’était ce qu’il y avait de mieux pour ALICE AU PAYS DES MERVEILLES. La 3D Relief donne vraiment l’impression d’ĂȘtre dans un autre monde, et c’était un Ă©lĂ©ment crucial pour le film. » LES MAQUILLAGES Le dĂ©partement maquillages du film a Ă©tĂ© dirigĂ© par Valli O’Reilly, qui a travaillĂ© sur des films comme LES DESASTREUSES AVENTURES DES ORPHELINS BAUDELAIRE de Brad Silberling, LAST CHANCE FOR LOVE de Joel Hopkins et MARS ATTACKS ! de Tim Burton. Elle observe ALICE AU PAYS DES MERVEILLES est un film qui a demandĂ© beaucoup de crĂ©ativitĂ©, d’ingĂ©niositĂ© et de patience. Nous avons procĂ©dĂ© par Ă©limination pour trouver le look des personnages. Ils ont tous beaucoup de dĂ©tails. Tim adore multiplier les dĂ©tails et crĂ©er des personnages et des images inoubliables. » Ces dĂ©tails comprennent la cicatrice sur le visage de Stayne qui a Ă©tĂ© inspirĂ©e par un vieux film de Kirk Douglas Les Vikings ; les sourcils de la Reine Rouge ; la pĂąleur du teint d’Alice et les cicatrices sur son bras aprĂšs l’attaque du Bandersnatch. Valli O’Reilly note Je devais les refaire chaque jour exactement comme elles Ă©taient la veille, j’ai donc fabriquĂ© un pochoir que j’alignais sur les grains de beautĂ© du bras de Mia pour ĂȘtre certaine d’ĂȘtre au bon endroit. » Patty York s’est occupĂ©e du maquillage de Johnny Depp. Elle raconte En fait, le concept du maquillage du Chapelier Fou est entiĂšrement de Johnny Depp. Pour l’avoir maquillĂ© pendant 20 ans sur 17 films et divers projets variĂ©s, je sais combien il s’implique dans la crĂ©ation du style visuel de ses personnages. Pour celui-ci, nous sommes partis d’une aquarelle que Johnny avait faite de lui en Chapelier. Tout Ă©tait dĂ©jĂ  lĂ , il n’y avait plus qu’à le maquiller. » Valli O’Reilly a travaillĂ© avec chacun des acteurs avant le dĂ©but du tournage pour crĂ©er leur maquillage et soumettre diffĂ©rentes options au rĂ©alisateur. Elle dĂ©clare J’aime collaborer avec les acteurs, c’est ce que j’ai toujours fait. C’est un peu comme si je leur disais On va le faire Ă  ta façon et faire un essai camĂ©ra, et ensuite on le fait Ă  ma façon pour voir laquelle des deux est la meilleure. » Je pense qu’un bon maquillage ne peut se faire sans une bonne collaboration avec l’acteur, parce qu’au final c’est lui qui donnera vie au personnage. » [En discuter sur le forum] Histoire de film d’animation Alice aux pays des merveilles » de Disney PubliĂ© le 05 February 2017 Ă  0900 En 1951, Walt Disney a rĂ©alisĂ© un film d'animation portant le titre Alice au pays des merveilles». Ce ne fut pas le film de Disney le plus rĂ©ussi dans son historique mais beaucoup de gens se souviennent encore. Il faut savoir que Walt Disney ne manque d’exprimer son amour infini aux romans de Lewis Caroll en disant qu’Alice aux pays des merveilles est la seule et unique histoire de la littĂ©rature anglaise qui l’avait sĂ©duite depuis son enfance. Au fil des annĂ©es et avec son expĂ©rience dans la crĂ©ation vidĂ©o pour les dessins animĂ©s, il a pu acheter les droits d’histoire de film d’animation. Cet amour incontestable ressenti par Walt Disnezy face aux livres d’Alice Ă©mane de l’admiration que Lewis Caroll a envers l’enfance ce qui s’aligne parfaitement avec les valeurs de Disney. En ce sens, il a observĂ© que les gens grandissent rapidement et ils oublient carrĂ©ment comme ils Ă©taient ce qui rend leur Ă©ducation Ă  tout enfant nĂ©faste. Son objectif est de faire revivre la crĂ©ativitĂ© et redonner la valeur Ă  chaque enfant Ă  travers ses rĂ©alisations. DĂ©but d’Alice aux pays des merveilles Le point de dĂ©part de ce film Ă©tait assez modeste avec des sĂ©ries courtes que Walt Disney a nommĂ© Alice Comedies » en 1920. Ces sĂ©ries lui ont apportĂ© du succĂšs alors que le principe Ă©tait simple une petite fille, Alice, qui traversait un monde colorĂ© et dessinĂ©. Et c’est Ă  ce moment lĂ  que Walt a eu la conviction de la rĂ©ussite phĂ©nomĂ©nale que la rĂ©alisation d’un film focalisĂ© sur l’histoire de Lewis Caroll. En 1931, Walt Disney a finalement acquis les droits pour les illustrations Tenniel et il a donnĂ© une valorisation Ă  la version Live-Action et animation de l’histoire sans oublier de valoriser la vedette Mary Pickford pour son rĂŽle d’Alice. En 1933, des tests d’écran en couleur ont Ă©tĂ© faits pour elle et Walt a lĂąchĂ© temporairement le projet Ă  cause des adaptations de Paramount en cette annĂ©e. Walt n’a pas reportĂ© son projet ! Au contraire, il a enregistrĂ© le titre du film chez Motion Picture Association of America en 1938 et a engagĂ© Al Perkins, spĂ©cialiste de storyboard, et David directeur artistique, afin que la conceptualisation de l’idĂ©e soit bien affinĂ©e pour rĂ©aliser ce film d’animation. En 1939, l’histoire de film est maintenant finalisĂ©e sauf que Disney constate que les dessins de son directeur artistique sont similaires Ă  ceux de Tenniel ce qui rend l’animation une mission impossible ! Par ailleurs, le ton dominant sur le script de Perkins est assez mĂ©lancolique et caricatural. Vu la seconde guerre mondiale et le volume du travail attendu pour la rĂ©alisation de ce film, le projet a subi encore un report. En juin 1947, Walt a entamĂ© sĂ©rieusement la production de son film en faisant appel Ă  Aldous Huxely pour la réécriture du script et hĂ©las, le rĂ©sultat est loin d’ĂȘtre satisfaisant pour Disney vu que la version finale constitue une adaptation complĂšte de livre de Caroll. En revanche, il a refait les dessins de fond pour Mary Blair afin qu’ils soient compatibles aux illustrations de Tenniel surtout avec l’usage des couleurs vives. En outre, le script a Ă©tĂ© sujet de modification pour qu’il traduise de bonne ambiance musicale, comique et lunatique du livre de Caroll. La sĂ©lection de l’actrice qui va jouer le rĂŽle principal d’Alice pour ce film d’animation Ă©tait une tache fastidieuse pour Walt puisque plus de 200 actrices ont Ă©tĂ© sujet de sĂ©lection pour choisir finalement une jeune fille de 14 ans, Kathryn Beaumont. Si vous avez idĂ©e de crĂ©ation vidĂ©o d’animation, Taktil, agence motion design au Maroc, Ă©tudie votre idĂ©e pour la dĂ©nicher en Ă©tapes simples Ă  exĂ©cuter par l’équipe de motion design. 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID WiHWn5HkVhVLy4RQo9LfUZxkdUby-PE5kBMZA85TkJt7qkbxCXj9Mg==

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